Favorite du groupe A, la sélection tunisienne, dirigée par le Français Roger Lemerre, entend étrenner la CAN pour la première fois de son histoire. Devant son public, elle n'a pas droit à l'erreur contre la RD Congo, le Rwanda et la Guinée. La Tunisie, pays organisateur, est le favori du groupe A de la Coupe d'Afrique des nations qui comprend également la RD Congo, le Rwanda et la Guinée. Les poulains de Roger Lemerre ouvriront le bal samedi prochain. Le match d'ouverture de cette compétition africaine les opposeront aux Rwandais, qui ont éliminé le Ghana, quadruple vainqueur de l'épreuve. Les «Guêpes» ne possèdent certes que peu de joueurs évoluant en Europe (7 sur 22), mais qui n'ont aucune pression sur leurs épaules, du fait de leur première participation à la CAN. Il semblerait que toute la pression dans ce groupe soit du côté tunisien. En onze participations, et malgré deux finales perdues en 1965 et 1996, cette sélection n'a pas encore remporté le trophée. Son sélectionneur Roger Lemerre, qui disputera son premier tournoi majeur depuis le calamiteux Mondial 2002 à la tête de l'équipe de France, sait que le public attendra beaucoup de cette compétition qui aura lieu pour la troisième fois en Tunisie après 1965 et 1994. Et c'est justement la piètre prestation des joueurs tunisiens lors de cette dernière édition organisée à domicile, durant laquelle ils ont quitté la compétition au premier tour, qu'ils chercheront à faire effacer. Les deux autres équipes de cette poule, la République démocratique du Congo et la Guinée, ont des chances égales de se qualifier au prochain tour. D'une part, les Congolais qui ont à leur côté l'expérience avec treize phases finales et deux titres remportés en 1968 et en 1974. D'autre part, la Guinée compte beaucoup sur ses professionnels, en leur tête le défenseur Bobo Balde, finaliste de la Coupe de l'UEFA 2003 avec le Celtic Glasgow (ECO). Elle a notamment la chance de jouer son dernier match de poule contre la Tunisie et espère donc que les Tunisiens auront déjà assuré leur qualification à ce moment-là.