Des actions sont menées par les services concernés pour s'assurer de la qualité de l'eau consommée par les citoyens. Une convention de partenariat en matière d'amélioration des conditions sanitaires et d'hygiène liées à l'usage de l'eau a été signée vendredi dernier entre le ministère de la Santé et l'Office national de l'eau potable (ONEP). En vertu de cette convention-cadre, signée par M. Thami El Khyari, ministre de la santé et M. Ali Fassi Fihri, directeur général de l'ONEP, les deux départements s'engagent à mettre à profit l'ensemble des opportunités d'action en vue de doter les formations sanitaires, notamment rurales, en eau potable et d'améliorer les conditions de travail au sein de ces établissements. La convention prévoit des actions liées à l'approvisionnement en eau potable des centres de santé à travers notamment la recherche et la mise en œuvre de solutions alternatives pour les formations sanitaires qui ne peuvent être branchées au réseau ONEP et le contrôle de la qualité des eaux des puits destinées à l'alimentation en eau potable des ces formations. Concernant la sensibilisation du public, l'accord stipule des actions relatives à l'adhésion de la société civile aux manifestations organisées par les deux parties sur les problèmes liés à l'eau et à son utilisation ainsi qu'à l'insertion dans les programmes de formation du ministère de la Santé des modules sur la préservation de l'eau. Les deux responsables expriment leur volonté de développer un programme de coopération en vue d'informer le consommateur sur certains aspects de la qualité des ressources en eau et leur protection pour lutter contre le gaspillage de cette denrée élémentaire et la détérioration de sa qualité. Cette convention établit un certain nombre d'outils visant à protéger l'eau des effets polluants et à procéder aux actions d'analyse et de traitement pour assurer sa potabilité. Dans ce sens, des instruments d'éducation et de sensibilisation de la population sont prévus.