L'espace d'art «Pourquoi pas moi» de la Villa des arts, accueille jusqu'au 27 mai, l'exposition de l'artiste-peintre Latifa Boussikouk. Des chevaux en mouvement, des guépards dans toutes leurs attitudes majestueuses, c'est ce que dévoile l'artiste-peintre Latifa Boussikouk dans son exposition qui se poursuit jusqu'au 27 mai, à l'espace d'art « Pourquoi pas moi» de la Villa des arts de Casablanca. «La force de la nature» est le thème de cette exposition. Avec une grande maîtrise de la technique et de la couleur, la jeune artiste montre ses peintures au public casablancais pour la deuxième fois et dont le thème favori est les animaux et plus particulièrement le cheval et le félin. «Je me suis retrouvée très à l'aise à peindre des chevaux et des félins. A mes heures perdues, je voyage à travers des émissions de documentaires sur les animaux », a expliqué Mme Boussikouk. Et d'ajouter : « J'aime le cheval arabe en particulier pour sa puissance, sa beauté, son élégance, son intelligence, sa fidélité. Il est la gloire, la noblesse d'origine. C'est l'animal le plus représenté par les plus grands peintres du monde». En effet, une analyse du parcours artistique de l'artiste-peintre Boussikouk, montre qu'elle a traversé deux périodes bien distinctes. Durant la première période, Latifa a peint sur différents supports : soie, bois, lin etc,... Ce passage lui a permis de maîtriser le dessin qui est la base de toute peinture, de se familiariser avec les différents tons des couleurs. «Depuis que j'étais toute petite, j'aime dessiner et surtout colorier. De 1986 à 2002, j'ai fait de la peinture sur soie, sur lin, sur verre, ainsi que le travail de la feuille d'or et d'argent», explique-t-elle. La deuxième grande étape de la carrière de Latifa Boussikouk débuta en 2003. À partir de cette date, le style et les thèmes traités par l'artiste vont évoluer. Cette transformation est due, essentiellement, selon l'artiste, à la conjugaison de deux facteurs importants. Le premier, c'est son tempérament, calme et jovial extérieurement, mais qui est en effervescence intérieurement. Le deuxième facteur, c'est sa relation avec les grands maîtres de la peinture à travers les livres et leurs œuvres. Le brassage de ces deux facteurs importants, l'a poussée à s'orienter vers la peinture à l'huile, qui l'a toujours fascinée, en traitant un sujet assez rare, l'animal dans tous ses états. «Selon moi, certaines de mes toiles expriment de l'affection et de la tendresse, exceptées les scènes de chasse. Le tigre pour sa robustesse, sa puissance est symbole de courage. Il est solitaire et dangereux», ajoute-t-elle.