La ville d'Agadir accueille la troisième édition du Festival du film amazigh du 4 au 10 mai. Une nouvelle édition qui célèbre le cinéma suisse. Le Festival du film amazigh revient dans une nouvelle édition après deux ans d'existence. L'initiative qui a vu le jour grâce à l'Association «Issni N'Ourgh» est aujourd'hui en train de prendre toute son ampleur. Et ce, aussi bien par la grande collaboration avec l'IRCAM (Institut royal de la culture amazighe) que par sa programmation. Et c'est aujourd'hui à la salle de la Chambre de commerce, d'industrie et des services d'Agadir qu'a été donné le coup d'envoi de ce festival qui se poursuit jusqu'au 10 mai. Côté programme, cette nouvelle édition promet beaucoup avec la participation de 23 films dont des longs et courts métrages ainsi que des documentaires. Signalons qu'une grande partie des films seront projetés en avant-première. Cependant, cette nouvelle édition est organisée avec un nouveau concept «l'accueil du cinéma de l'autre». Une politique voulue par les organisateurs du festival dont le but est de promouvoir l'échange et la diversité culturelle. Cette édition va ainsi rendre hommage au cinéma suisse. Au programme de cette édition dans la catégorie longs métrages : «Ayerwan» ou (Il était une fois) de Brahim Taski, «Swigum» de Abdellah Farkouss, «Tamazirt oufella» de Mohammed Marnich et «Tiniguite» de Aziz Oussayeh. Le court métrage sera également présent avec la grande participation des films : «Mémoire» d'Ahmed Bidou, «Izouran» de Az el Arab Elalaoui ElMharzi, «Salam wadimaten» de Mohamed Amine Aamraoui. La troisième édition du festival amazigh annonce pour cette édition la mise en place d'une compétition de l'art vidéo. Parmi les films qui seront en lice, on note «Tabrate» tiré de l'histoire de Mougha, réalisé par Aït Ali Bouzid, et «yir brid» de Moukran Hamma. Quant au film documentaire qui sera également présent lors de cette édition, on cite «Teshumara» qui relate l'histoire de la troupe internationale malienne Tinariouine et «Ni barbare ni sauvage» de Roger Cantin. Cette nouvelle édition sera également marquée par la présence de deux jurys. L'objectif étant de refléter les différentes sensibilités artistiques aussi bien marocaines qu'étrangères. Le premier jury veillera donc sur la catégorie cinéma, dont on note la journaliste et critique de cinéma Brabara Lorey de Lacharrière de la France , le réalisateur Chaiib Masaoudi des Pays-Bas. Un deuxième jury se penchera sur la catégorie vidéo. Il est à noter qu'un programme off du festival a été mis en place, notamment l'organisation d'un atelier de formation sur les techniques de réalisation au profit de dix jeunes issus de la région Souss-Massa-Drâa.