Plusieurs films marocains, dont huit productions Amazigh figurent au programme de la 5ème édition du Festival International du Film Oriental de Genève, organisée en Suisse et en France voisine par l'association FIFOG, du 19 au 28 mars. Il s'agit, selon les organisateurs, de Sellam et Demetan, Izorane, Le Troisième Jour, Nekkin D'Mi, Table de Punition, Mon Cheval, La Bénédiction et Tizza N'Ul, qui sont programmés, en partenariat avec le festival Issni N'Ourgh du film Amzigh d'Agadir. Cette édition connaîtra également la projection d'autres films marocains tels que Ou Vas-Tu Moshe ?, Amours Voilés, Les Arêtes du Coeur, Tu te souviens D'Adil. D'après les organisateurs, une attention particulière sera accordée cette année encore à certains pays, à travers la projection de films récents ou de chefs-d'oeuvre classiques. Ainsi le Maroc, la Tunisie et l'Algérie seront mis en valeur, ont-ils précisé, soulignant que le Maroc reste de loin le pays oriental où le cinéma, grâce à une politique encourageant ouvertement le secteur, est le plus prospère avec plus de 14 films par année. L'édition 2010 de cette manifestation, présentera plus de quatre-vingts films, tous genres confondus, en provenance des pays du Golfe, d'Egypte, d'Algérie, de Tunisie, du Maroc, de Turquie, de Palestine, d'Israël, d'Irak, mais aussi de Belgique, de France et des USA, a précisé la même source, signalant qu'un accent est mis aussi cette année sur le cinéma des pays du Golfe, "resté jusqu'à ce jour trop inexploré et méconnu en Suisse". La 5e édition du FIFOG, est organisée en collaboration avec le soutien de la République et canton de Genève, du Département de la culture de la Ville de Genève et de plusieurs autres importants partenaires. A travers cette manifestations, parrainée par M. Jean Ziegler, professeur émérite de sociologie à l'université de Genève et vice-président du Comité consultatif du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, les organisateurs se proposent d'"explorer les frontières entre l'Orient et l'Occident, lesquelles sont restées peu explorées et rarement interrogées malgré la richesse et la sagesse qui y gisent" et de "rapprocher les sociétés du Machrek et du Maghreb en repoussant les limites de l'ignorance".