L'assemblée annuelle des Bourses arabes se tiendra les 15 et 16 avril à Casablanca. Cette année, c'est le Maroc qui préside l'Union des Bourses Arabes. Durant deux jours, les représentants des Bourses arabes se réuniront au Maroc. Cette année, l'Union des Bourses Arabes (UBA), présidée par le Maroc, tiendra sa 32ème assemblée générale à Casablanca. L'organisation de cet événement a été présentée lors d'une conférence de presse, hier mardi 7 avril, au siège de la place financière casablancaise en présence de Aomar Yidar, président du conseil d'administration, et Karim Hajji, directeur général de la Bourse. Cette manifestation sera marquée par la signature d'une convention de partenariat avec la Bourse d'Egypte pour l'échange d'expérience en matière de formation et d'information entre les deux places. Créée en 1978, l'Union des Bourses Arabes compte aujourd'hui 21 membres et 25 membres affiliés. L'UBA s'est assignée comme mission la consolidation et le développement des liens de coopération et de coordination entre les institutions économiques des pays arabes. Cet Union se veut un facilitateur d'échange et d'assistance technique entre ces pays-là. Les places financières arabes souhaitent aussi contribuer à l'unification des lois et des réglementations ainsi que d'élargir et d'encourager les bases des investissements. M. Yidar a saisi cette occasion pour annoncer que l'assemblée annuelle extraordinaire, tenue le 2 avril, a adopté les nouveaux statuts de la Bourse. «Avec un directoire et un Conseil de surveillance, il y avait un problème de fonctionnement. Aujourd'hui, on opte pour une formule plus adaptée avec un directeur général qui assure la gestion de la Bourse, un président et un conseil d'administration», a indiqué le président du conseil d'administration. «Nous travaillons sur plusieurs projets notamment l'ouverture du capital et le lancement de nouveaux produits», a-t-il ajouté. En effet, les membres du conseil d'administration sont limités à 12 comme le précise la loi sur la SA. Ces 12 membres sont les 12 sociétés de Bourses fondatrices. Aujourd'hui, de nouvelles sociétés souhaitent siéger dans ce conseil. «Il faut donc aménager le texte sur la bourse, introduire des amendements et revoir les règles d'admission. Par exemple, au lieu d'avoir des membres au Conseil selon la règle d'ancienneté, il faut plutôt opter pour le chiffre d'affaires réalisé avec la Bourse», précise M. Yidar. Pour l'ouverture du capital de la Bourse, les administrateurs veulent ainsi que d'autres sociétés de Bourse ainsi que des organismes de retraite et de prévoyance peuvent y participer.