Hicham El Guerrouj prépare le meeting de Tanger qu'il souhaite inscrire au calendrier de la Fédération internationale d'athlétisme. ALM : La deuxième édition du meeting de Tanger s 'annonce chaude. Comment se passent les préparatifs ? Hicham El Guerrouj : Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons franchi une première bonne partie dans l'organisation et sommes heureux d'avoir des partenaires de renom. Nous avons pu attirer des athlètes de haut niveau et nous restons en contact avec d'autres calibres comme le Cubain Robles spécialiste de l'épreuve du 110 m haies. J'espère que le meeting international de Tanger s'inscrira dans les brefs délais au calendrier de la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF). Vous n'avez jamais participé à un meeting au Maroc. Actuellement, vous l'organisez, comment voyez-vous cette expérience ? Si je n'ai pas couru à un meeting au Maroc, c'est par ce que je n'en ai pas eu l'occasion. Dans le temps, il n'y avait pas aussi de meetings aussi importants. Pourtant, j'ai toujours rêvé de prendre part à de telle manifestation dans mon pays. Aujourd'hui, organiser une rencontre internationale comme le meeting de Tanger nécessite un effort considérable. C'est une opération qui est loin d'être facile. D'une part, il faut convaincre les athlètes pour venir et y participer. Et d'autre part, il faut chercher et trouver les sponsors qui ne peuvent investir en l'absence d'une confiance réciproque. Comme se déroulent vos études aux Etats-Unis ? J'ai commencé mes études depuis trois ou quatre mois aux Etats-Unis. Je suis très heureux et fier de ce que je fais. La première période de mes études est consacrée à l'apprentissage de la langue anglaise après j'étudierai un programme académique bien concentré. J'ai interrompu mes études quand j'étais au collège pour me consacrer à ma passion et j'avais promis à mon père et à moi-même de reprendre mes études une fois ma carrière d'athlète terminée. Je dois donc consacrer six ans pour mes études. Pour cela, j'envisage de m'installer aux Etats-Unis en compagnie de ma famille. Toutefois, j'aurai l'occasion de revenir au Maroc tous les quatre ou cinq mois en raison aussi de mes engagements au sein du Comité national olympique marocain. Il est aussi de mon devoir de participer à la promotion du sport national.