Dans cet entretien, le spécialiste du demi-fond, Amine Laalou, parle de ses ambitions et évoque le climat qui existe au sein de la Fédération royale marocaine d'athlètisme. ALM : Après le Meeting international de Tanger, comment vont les préparatifs pour les Mondiaux d'athlétisme, prévus à Berlin ? Amine Laalou : Après le Meeting international de Tanger, je vais partir à Ifrane, où j'entamerai mes entraînements pour le Championnat du monde d'athlétisme de Berlin avec mon entraîneur Ayoub El Mandil. C'est un technicien qui me soutient notamment avec Meriem Alaoui Selsouli et d'autres athlètes du groupe. Abdelkader Kada nous accompagne également dans les entraînements. À Berlin, je ne me permettrai pas de faire aucun faux pas. Et je vais faire de tout mon mieux pour être au niveau de cette manifestation qui réunira plusieurs champions de renommée internationale. Justement, que pensez-vous de la nouvelle restructuration de la commission technique de la FRMA ? Avant la nouvelle commission technique, nous avions beaucoup souffert . L'ancien directeur technique n'avait malheureusement pas le sens de la discussion. Sa stratégie n'était pas convenable pour tous les athlètes. Nous avions beaucoup de problèmes. Plusieurs athlètes avaient coupé contact avec la direction technique. Et ce sont ces mêmes athlètes qui se sont illustrés à Pescara et qui ont décroché plusieurs médailles à la faveur du Maroc. Je remercie le président de la FRMA d'avoir pris cette bonne initiative, celle de créer une nouvelle commission technique pour défendre les intérêts de chaque athlète. Notre salaire s'est amélioré et il y a un climat de bonne confiance au sein de la Fédération. Parlez -nous de votre participation au Meeting international de Tanger? Avez-vous reçu des primes ? Absolument, oui comme tous les athlètes. J'ai même pris plus que je méritais. Après la compétition, Hicham El Guerrouj a déposé nos chèques auprès de la fédération pour qu'elle nous les transfère sans problème. Que pensez-vous de la contre-analyse positive de Rachid Ramzi ? Rachid Ramzi est un grand ami que je respecte. Je l'ai rencontré et il m'a dit qu'il était lésé alors que la Fédération bahreïnie prouve le contraire. Sincèrement je n'ai rien à dire à propos de cette affaire de dopage.
Seriez-vous apte à relever le défi des Jeux Olympiques qui auront lieu à Londres en 2012 ? J'ambitionne toujours de réaliser une belle performance. Mais actuellement, j'espère faire un bon résultat durant les championnats du monde et monter sur le podium pour hisser le drapeau marocain.