Amnesty international relève dans son rapport annuel publié en janvier, que les droits de l'Homme en Algérie ne sont pas respectés. Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l'Homme en Algérie rendu public le 18 janvier, Amnesty international (AI) relève que les droits de l'Homme ne sont pas respectés. Le rapport annuel d'Amnesty international fait ressortir que plusieurs personnes soupçonnées de terrorisme et qui avaient été renvoyées en Algérie par des gouvernements étrangers ont été condamnées à des peines d'emprisonnement à l'issue de procès qui ne respectaient pas les normes internationales d'équité. Des personnes soupçonnées de participation à des activités terroristes ont été retenues dans des lieux de détention secrets et sans contact avec le monde extérieur. Elles risquaient d'être soumises à la torture et aux mauvais traitements. Les violences politiques ont persisté dans tout le pays, faisant au moins 491 morts, un nombre plus élevé qu'en 2006. Même les familles de ces activistes sont prises pour cibles, déplore encore AI, qui souligne également les graves restrictions imposées aux journalistes en Algérie. Les journalistes qui ont dévoilé les mauvaises pratiques ou la corruption du gouvernement ont été emprisonnés, explique Amnesty international, ajoutant que certains journalistes ont été condamnés pour avoir publié des articles sur les cas de torture et de mauvais traitement infligés aux détenus. Amnesty international a rappelé dans ce sens la décision des autorités algériennes d'interdire la tenue en février 2007 à Alger d'une conférence organisée par des défenseurs internationaux des droits humains sur le thème «Vérité, paix et réconciliation», et ce malgré la signature par le gouvernement algérien de la Convention internationale pour la protection des personnes contre la disparition forcée. Les organisations des familles de personnes disparues ne sont pas reconnues en Algérie, observe AI. Cette dernière ajoute que les forces de sécurité sont intervenues à plusieurs occasions pour disperser avec force des manifestations organisées par ces organisations. Le Département du renseignement et de la sécurité (DRS), service de renseignement militaire, continuait de détenir des personnes soupçonnées d'actes de terrorisme. En novembre dernier, le Comité des droits de l'homme [ONU] a recommandé au gouvernement de prendre des mesures pour agir sur les problèmes persistants de l'impunité.