La première université privée de Casablanca ouvrira ses portes aux étudiants en septembre 2009. Un projet de 150 millions DH. «Les moyens mis en œuvre à Mundiapolis seront le caractère distinctif qui fera la différence par rapport aux autres structures universitaires», a déclaré Abderahmane Lahlou, président-directeur général de Mundiapolis, lors de la conférence de présentation de ce projet vendredi 27 février. Ce campus privé, premier du genre à Casablanca, a nécessité un investissement global de 150 MDH, dont 90 MDH pour la première tranche du projet et 60 MDH pour la seconde tranche. Érigé sur une superficie de 3 hectares, ce campus universitaire sera ouvert aux étudiants en septembre 2009. Il compte trois Facultés et présente plus de 20 filières de formation toutes en double diplomation avec des universités prestigieuses. Le campus est situé dans la nouvelle zone de Nouacer Aeropole de Casablanca et à 30 km de la ville et à proximité de l'aéroport Mohammed V. Pour M. Lahlou, ce projet vient en réponse aux programmes nationaux comme le programme «Emergence» et pense que «les délocalisations ne se feront pas s'il n'y a pas les ressources humaines qualifiées pour suivre ce développement». «Le Maroc pourra être un relais intéressant pour les étudiants du Maghreb et de l'Afrique noir», affirme M. Lahlou. Et d'ajouter que Mundiapolis souhaite se positionner, dans les 10 ans à venir, en tant que leader dans le Maghreb. Concernant les frais de scolarité, les initiateurs du projet n'ont pas souhaité communiqué un chiffre, mais ils assurent que les frais d'études seront abordables et qu'ils seront dans les alentours de 55.000 DH. En d'autres termes, ils ont précisé que les frais d'études seraient moins élevés que l'université Al Akhawayn et un peu plus élevés que les écoles supérieures de la place. D'ailleurs, M. Lahlou a expliqué que Mundiapolis est après tout une structure économiques qui, à travers des infrastructures comme des restaurants et des commerces pour les visiteurs, crée de la richesse en dehors de la formation. Cette démarche permettra, selon M. Lahlou, de ne pas répercuter totalement le prix des infrastructures et de l'investissement sur les frais de scolarité, afin qu'ils restent abordables. Côté formation, les responsables de ce projet ont assuré que les différents partenariats scellés avec les universités étrangères ont été élaborés pour donner le meilleur aux futurs étudiants.