Le nombre des mis en cause dans le cadre de l'affaire des constructions non autorisées à Lahraouiyine s'élève désormais à 109 avec la comparution de 18 nouvelles personnes devant le parquet général. Point de quartier à l'égard des promoteurs des constructions non autorisées. L'Etat est résolu à mettre fin à ce phénomène qui porte atteinte à l'esthétique générale des villes marocaines. En effet, dans le cadre de cette lutte acharnée, 18 nouvelles personnes ont été déférées, mardi 17 février, devant le parquet général de Casablanca en liaison avec l'affaire des constructions non autorisées à Lahraouiyine (quartier situé aux confins de la préfecture de Moulay Rachid), apprend-on de sources judiciaires. Le nombre des mis en cause dans cette affaire se voit ainsi élevé à 109 personnes. Parmi les suspects, figurent des responsables de l'autorité locale, dont un président de commune et 11 conseillers communaux ainsi que des civils notamment 6 spéculateurs immobiliers, ajoute la même source. Le président de commune a été ainsi déféré devant le juge d'instruction de la Cour d'appel de Casablanca et les 17 autres mis en cause ont été présentés au procureur du Roi près le tribunal de première instance. Tous les mis en cause sont poursuivis pour actes qui se rapportent à la promotion des constructions illégales, notamment le trafic d'influence, corruption, escroquerie et participation à l'escroquerie et réalisation de lotissements et constructions non autorisés. La présentation devant la justice du président de commune et des conseillers communaux montre à bien des égards la détermination de l'Etat à aller de l'avant dans les efforts d'éradication des constructions illégales. Dans le cadre de cette affaire, 77 mis en cause ont été présentés, jusqu'à présent, au juge d'instruction de la Cour d'appel et 32 autres traduits devant le tribunal de première instance.