Abdellaziz Bouteflika se portera candidat aux présidentielles d'avril 2009. Il ne s'était pas encore prononcé sur la question d'un troisième mandat lorsqu'il a présenté son projet de révision de la constitution. Abdellaziz Bouteflika est désormais candidat officiel du Front de Libération Nationale (FLN) pour les élections présidentielles d'Avril 2009. Cette nouvelle vient d'être annoncée par le secrétaire général du FLN, Abdellaziz Belkhadem à l'issue d'une réunion de l'alliance présidentielle, qui comprend outre le FLN, le Rassemblement national démocratique (RND) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP). M. Belkhadem qui occupe également le poste de ministre d'Etat et représentant personnel du président Bouteflika, a précisé que toutes les dispositions ont été prises pour soutenir le candidat de l'alliance présidentielle. L'annonce de la candidature de M. Bouteflika doit avoir lieu aujourd'hui, rapporte le journal Liberté. Le journal précise en outre que cette rencontre groupera quelque 5000 personnes représentant toutes les sensibilités soutenant la candidature de Bouteflika. Les candidats au poste de président de la république ont jusqu'au 23 février prochain pour déposer en personne leur candidature, selon le conseil constitutionnel. Dix-huit prétendants ont déjà retiré les formulaires pour faire acte de candidature. Le président Abdellaziz Bouteflika, âgé de 71 ans, avait été élu en 1999 et réélu en 2004. jusqu'à une date récente, l'article 74 de la constitution algérienne interdisait au président de cumuler trois mandats. M. Bouteflika avait ainsi communiqué un projet de révision de la constitution en octobre 2008. Cet amendement ne visait pas la durée du mandat mais permet au président de briguer plusieurs mandats consécutifs. Le candidat du FLN ne s'était pas encore prononcé sur la question d'un troisième mandat lorsqu'il a présenté son projet de révision de la constitution. Le projet d'amendement a été approuvée par le parlement algérien par cinq cents voix contre vingt et un. L'approbation a été envisagée puisque le parlement algérien est dominé par les trois partis de l'alliance présidentielle.