Durant trois jours, du 6 au 8 janvier, les arbitres nationaux ont assisté à un stage d'information et d'évaluation à l'Institut des Sports Moulay Rachid à Rabat pour mieux entamer la deuxième manche de la saison footballistique. Trois mois après le coup d'envoi du championnat national du football d'élite, l'arbitrage national se remet en question durant trois jours, le temps d'un stage d'évaluation, qui a commencé mardi 6 janvier et qui se termine aujourd'hui 8 janvier à l'institut Moulay Rachid de la formation des cadres à Rabat. 120 arbitres centraux et assistants ont été choisis par la direction nationale des arbitres pour bénéficier de ces journées d'information, d'évaluation et de communication. La gent féminine est aussi appelée à se démarquer dans ce domaine même si elles ne sont que trois arbitres femmes, néanmoins internationales, qui sont présentes en l'occurrence El Harkaoui Insaf, El Haj Souad et Jalal Zahra. Le directeur des arbitres national, Yahya Hadqa a déclaré à ALM : «nous avions élaboré un programme de travail détaillé en prévoyant des tests physiques dans la matinée et des rencontres débats pendant l'après-midi. C'est justement l'occasion de faire la synthèse de ce qui a été réalisé lors de la phase automnal, et de s'arrêter sur les points positifs et négatifs de nos arbitres. Il faut savoir que nous avons procédé à la sélection de meilleurs arbitres centraux et assistants». A l'Institut Moulay Rachid, ce sont des arbitres avec une expérience notable notamment avec la FIFA qui ont la tâche de supervision et d'encadrement à l'instar de Mohamed Bahou, Abdelali Nassiri et autres. Plusieurs fautes d'arbitrage ont été commises durant cette première partie du championnat national du football d'élite comme dans plusieurs championnats dans les quatre coins du monde. Mais ce n'est pas une raison pour accepter ce mal qui s'est multiplié au point d'influencer sur les résultats et les scores des matches. M. Hadqa a insisté sur l'obligation de s'attarder sur les raisons des erreurs qui ont été commises. Bref, informer les arbitres encore plus de la responsabilité qui est à leur charge. Plusieurs arbitres ont été suspendus au cours du championnat. Le dernier, Khalid Ramses, est suspendu pour une durée d'un mois et demi (7 matches). S'agissant du nombre des arbitres qui ont été suspendus cette saison, M. Hadqa a expliqué que : «je n'ai pas les chiffres exacts en ce moment en raison du déplacement à l'institut Moulay Rachid et parce que je ne possède pas les documents, mais je vous les transmettrai prochainement». Le niveau de l'arbitrage national doit s'améliorer, avec plus de respect et de dialogue surtout en football où plusieurs incidents violents ont eu lieu notamment à cause de quelques décisions arbitraires qui font révolter non seulement les spectateurs, mais aussi les joueurs, les entraîneurs et les dirigeants. Les arbitres se prépareront donc pour entamer la deuxième manche de la saison avec plus de vigilance, de patience et de prudence. «En effet, nous avons besoin de rendre la confiance en nos arbitres», a ajouté M. Hadqa. Par ailleurs, et à titre indicatif, la rémunération des arbitres différencie selon la classification du match et provient du Groupement national du football d'élite. Ainsi, l'arbitre de l'élite première perçoit 2000 DH comme frais d'arbitrage, celui de la deuxième division perçoit 1400 DH. L'arbitre assistant du GNFE1 touche 1000 DH, celui du GNFE2 un montant de 750 DH. Les frais d'indemnités des arbitres du championnat amateur sont nettement bas, selon le directeur national des arbitres. Pour remédier à ce problème, la FRMF s'est impliquée pour revoir à la hausse leurs contre-prestations.