Le Maroc, qui assure actuellement la présidence tournante du Groupe arabe auprès de l'ONU, mène une bataille acharnée à New York en vue de stopper l'effusion de sang provoquée par l'agression israélienne. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïeb Fassi Fihri, est arrivé dimanche après-midi à New York dans la foulée des efforts internationaux pour mettre fin à l'agression israélienne contre la bande de Gaza. Le Maroc, qui assure actuellement la présidence tournante du Groupe arabe auprès de l'ONU, est intervenu auprès des différentes instances internationales, dont les Nations unies, dans la tentative de stopper l'effusion de sang à Gaza. En effet, M.Fassi Fihri a pris part lundi matin 5 janvier au siège de l'ONU, à une réunion des ministres arabes des Affaires étrangères représentant le groupe de contact de l'initiative de paix au Proche-Orient et des représentants des Etats arabes aux Nations unies. Le Maroc a fait partie de la délégation présidée par le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud al-Fayçal, qui a été mandatée par le dernier sommet ministériel arabe pour faire pression en vue d'amener Israël à stopper son agression qui a fait, jusqu'à présent, plus de 510 morts. Afin de trouver une issue à la crise et mettre fin à l'effusion de sang, la délégation arabe, qui comprend également le Secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a effectué une série d'entretiens notamment avec le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, le président du Conseil de sécurité et les membres permanents de celui-ci. Dans le cadre de la coordination des efforts arabes en vue d'obtenir du Conseil de sécurité l'adoption d'une résolution contraignante appelant à l'arrêt de l'agression israélienne qui est entrée dans sa deuxième semaine, la délégation devrait également se réunir avec le président palestinien Mahmoud Abbas, attendu mardi à New York. En sa qualité de Président du Groupe arabe à l'ONU, le Maroc, réagissant au déclenchement de l'offensive terrestre de l'armée israélienne, a pris contact, samedi 3 janvier, avec la présidence du Conseil de sécurité afin d'entreprendre des mesures décisives et immédiates pour mettre fin à l'escalade de la violence dans la bande de Gaza. De longues consultations sans toutefois aboutir à un accord sur un texte qui devait appeler à un cessez-le-feu immédiat ont ensuite été tenues par les Quinze. Par ailleurs, la Libye avait soumis au nom du Groupe arabe, mercredi dernier, au Conseil de sécurité un projet de résolution demandant notamment la fin immédiate de l'agression israélienne.