Accusé d'avoir abusé d'un handicapé, un père de famille, sexagénaire, a été condamné par la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Béni Mellal à un an de prison ferme. La Chambre criminelle près la Cour d'appel de Béni Mellal a condamné, dernièrement, un père de famille, un sexagénaire, à un an de prison ferme pour avoir abusé sexuellement d'un handicapé, appelé communément trisomique mongolien. Le père de famille, qui a charge six enfants, boucher de son état, a nié avoir conduit le jeune handicapé, âgé de vingt-cinq ans,à l'intérieur de sa boucherie pour abuser de lui sexuellement. Il a expliqué aux magistrats de la Cour qu'il est victime d'un coup monté par la famille du jeune homme, avec laquelle elle avait des problèmes. Cependant, le jeune handicapé, a déclaré devant la Cour qu'il venait de sortir de chez lui pour se rendre chez bureau de tabac afin d'acheter à son père un paquet de cigarettes. A mi-chemin, il a été croisé par le boucher, précise-t-il à la Cour. Ce dernier lui a demandé de l'accompagner vers sa boucherie pour lui remettre une somme d'argent qu'il avait empruntée de son père. Une fois à la boucherie, le sexagénaire n'a pas hésité à le pousser à l'intérieur pour l'obliger à descendre son pantalon et abuser de lui sous la menace d'une arme blanche. Après quoi, il l'a relâché tout en le menaçant par la mort s'il divulgue quoi que ce soit à quiconque. Le père de famille a rejeté en bloc les accusations. Soutenu par un avocat, ce dernier a expliqué que son client jouit d'une bonne réputation au point que tous ses voisins et ses clients le respectent. L'avocat de la défense a précisé dans sa plaidoirie qu'effectivement un litige oppose le mis en cause à la famille de la victime depuis quelques semaines au point qu'elle n'hésite pas à le provoquer d'une fois à l'autre. Quant au représentant du ministère public, il a expliqué à la Cour que la victime ne peut pas mentir du fait de son état mental et qu'il ne peut en aucun cas apprendre et mémoriser une histoire inventée sans qu'il l'ait vécue. Après les délibération, la Cour a jugé le père de famille coupable pour attentat à la pudeur et l'a fait bénéficier des circonstances atténuantes pour le condamner à un an de prison ferme.