Le Maroc a vivement condamné, à travers son représentant adjoint auprès de l'ONU, les pratiques répressives d'Israël, appelant la communauté internationale à assumer sa responsabilité à l'égard du peuple palestinien. La Colère, voire indignation du Royaume du Maroc face à la politique agressive d'Israël. C'est du moins ce qui ressort de la position exprimée par l'ambassadeur, représentant adjoint du Maroc auprès de l'ONU, Hamid Chabar. Intervenant devant l'Assemblée générale de l'ONU, M. Chabar a appelé la communauté internationale à assumer sa responsabilité à l'égard du peuple palestinien et revitaliser le processus de paix en vue de l'établissement d'un Etat palestinien avec Al Qods Acharif comme capitale. «Le Royaume du Maroc, qui condamne et réprouve les pratiques israéliennes d'humiliation, de violences, de privation et de punition collective à l'égard du peuple palestinien, réitère son appel à la communauté internationale pour amener Israël à respecter ses engagements et relancer le processus de paix afin de mettre fin au cycle de la violence», a souligné le représentant adjoint du Maroc auprès de l'ONU. S'agissant du processus de paix au Proche-Orient, M.Chabar a expliqué, devant cette séance plénière du Comité onusien pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, que le choix de la paix reste la seule solution pour mettre fin à un conflit qui a trop duré. À ce titre, le diplomate marocain a mis en exergue l'importance du dialogue et du retour à la table des négociations dans le cadre du respect de la légalité internationale et des initiatives constructives, telle l'initiative de paix arabe. M. Chabar n'a pas oublié de souligner que l'économie palestinienne passe par une situation déplorable et connaît une détérioration grave suite au blocus et aux restrictions imposés par Israël. La politique de destruction des infrastructures palestiniennes adoptée par l'Etat hébreu a été, elle aussi, pointée du doigt par le représentant adjoint du Maroc auprès de l'ONU. «Cette politique a plongé, selon M. Chabar, dans la pauvreté plus d'un tiers de la population palestinienne qui s'ajoutent à un autre tiers qui vit aujourd'hui sous le seuil de la pauvreté». Il a en outre dénoncé la persistance des activités de colonisation ainsi que le gel des recettes fiscales et douanières destinées à l'Autorité palestinienne, autant d'obstacles, a-t-il dit, sur le chemin d'un règlement définitif du conflit israélo-palestinien et de la paix entre les pays arabes et Israël en général. M. Chabar a enfin exprimé l'espoir du Maroc «de voir se réaliser la réconciliation nationale palestinienne, se félicitant des efforts visant à rapprocher les différentes composantes du peuple palestinien pour dépasser les causes de la discorde qui entravent l'objectif escompté par tous, à savoir la création d'un Etat palestinien libre et indépendant». Le Maroc avait auparavant exprimé son inquiétude vis-à-vis des travaux entrepris par Israël aux abords de la Mosquée Al Aqsa à travers différents messages adressés par SM le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Président du Comité Al Qods, au SG de l'ONU Ban Ki-moon, au Pape Benoît XVI et aux membres permanents du Conseil de sécurité, les appelant à œuvrer pour stopper ces travaux, affirmant la nécessité du respect par Israël des résolutions des Nations unies relatives à Al Qods Acharif, à son statut juridique et à la préservation de son identité religieuse et civilisationnelle.