Veolia Environnement Maroc se penche sur un projet de 1,83 MMDH pour la dépollution du littoral atlantique et de la vallée du Bouregreg. Ce projet permettra de revaloriser la façade maritime de la capitale. Veolia Environnement Maroc vient de présenter l'état d'évolution des travaux de son projet de dépollution du littoral atlantique et de la vallée du Bouregreg. Ce projet a nécessité une enveloppe budgétaire de 1,83 milliard de dirhams. Sa durée de vie est de 50 ans. Ce projet a été présenté, mardi 4 novembre, à Casablanca, lors d'une conférence de presse, par Jean-Michel Tiberi, directeur exécutif de Redal. Le projet de dépollution du littoral atlantique et de la vallée du bouregreg a été exposé devant Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le lundi 6 octobre. En effet, ce grand projet permettra de protéger l'environnement, de préserver l'hygiène publique, de disposer de plages propres, d'embellir et de revaloriser la façade maritime et d'améliorer le cadre de vie des citoyens de la wilaya de Rabat-Salé. «Ce projet est extrêmement important. Il fait la fierté de la gestion déléguée dans la wilaya de Rabat-Salé», a déclaré M. Tiberi. Cet investissement est financé en totalité par Veolia Environnement Maroc à travers sa filiale à Rabat, Redal. Ce système de dépollution permettra de supprimer tous les rejets d'eaux usées directs des agglomérations de Rabat, Témara, Harhoura et Ain Attiq pour la rive gauche du Bouregreg et de Salé-Bouknadel pour sa rive droite. «Ce projet permettra de réduire les impacts de la pollution sur l'environnement et d'améliorer la qualité de vie de la population de cette région», ajoute-t-il. Il faut souligner que ce système de dépollution est similaire et symétrique pour les deux rives du Bouregreg. Ce projet se compose, pour chacune des rives, de 3 phases. La première consiste à la mise en place d'un système d'intercepteurs qui permet la collecte de tous les rejets d'eaux usées existants, puis le transfert et le relevage des effluents vers un point de traitement. Pour la deuxième phase, il s'agit de construire une station de traitement permettant de réaliser des traitements physiques préliminaires avant le rejet des eaux traitées dans le milieu naturel. Quant à la dernière, elle sera consacrée à la construction d'un émissaire marin par lequel ces eaux traitées seront évacuées à 2 km au large de la côte atlantique. «Nous avons fait un certain nombre d'études pour localiser la station et les émissaires», précise M. Tiberi. Par ailleurs, les intercepteurs côtiers et les stations de pompage sont déjà achevés sur la rive gauche de Rabat-Témara. La construction de l'émissaire marin est en cours de réalisation et s'achèvera en septembre 2009, tandis que la station de traitement sera finalisée en 2010. Pour ce qui est de la rive droite de la surface Salé-Bouknadel, les travaux de l'installation des intercepteurs ainsi que ses 3 stations de pompage sont déjà finis. Il ne reste que le démarrage des travaux de la 2ème phase (station de traitement et émissaire marin) qui est programmé après la terminaison des travaux de la rive gauche, soit au début de l'année 2011, pour un achèvement prévu fin 2012. «L'eau qu'on va jeter en mer sera de l'eau douce plus dense. Une partie de ces eaux traitées peut être utilisée dans l'arrosage des golfs, zoo…», a conclut M. Tiberi. Par ailleurs, Veolia Environnement Maroc est en train de négocier un contrat de gestion du transport dans la ville de Rabat.