Dans l'avenant signé avec le Conseil de la ville de Casablanca, Lydec prévoit un programme d'investissements s'élevant à 11,544 milliards de dirhams pour les vingt prochaines années. Le Conseil de la ville de Casablanca vient d'approuver un nouvel avenant avec la Lydec. Cet avenant a été approuvé par le Conseil, le vendredi 31 octobre à Casablanca. En effet, cet avenant répond aux objectifs que se sont fixés les deux parties en matière de qualité de service, d'investissements et de tarifs, précise Lydec dans un communiqué de presse. «Ce nouveau pas constitue une étape importante dans le processus de révision du contrat délivré à la Lydec pour la distribution d'électricité, d'eau potable et du service d'assainissement liquide à Casablanca et Mohammédia», selon les responsables de la Lydec. Il faut préciser que cette révision intervient conformément aux dispositions de la convention de gestion déléguée, dans laquelle la révision des conditions techniques et économiques du contrat a été engagée depuis 2006. Pour cela, un protocole d'accord a été conclu le 14 mars dernier entre l'autorité délégante, l'autorité de tutelle et la Lydec, qui s'est concrétisée aujourd'hui par cet avenant. Par ailleurs, cet avenant s'est concentré sur différents points. Le premier se focalise sur la garantie d'une stabilité des tarifs hors ajustements des prix d'achats aux producteurs (ONE, ONEP, SEOR) et révisions économiques (inflation). Le deuxième concerne un programme d'investissements s'élevant à 11,544 milliards de dirhams pour les vingt prochaines années. Le troisième axe important de cet avenant s'intéresse à la gestion par la Lydec de l'éclairage public. Les deux parties se sont mises d'accord aussi dans cet avenant sur le taux de rentabilité interne du projet établi à 11,7% sur 30 ans, avec une augmentation de la redevance à l'autorité délégante par paliers allant de 1% du chiffre d'affaires en 2007 jusqu'à atteindre 2% du chiffre d'affaires en fin de contrat. Le montant cumulé sur 20 ans de cette évolution se monte à 1,049 milliard de dirhams, en plus d'un apurement des arriérés des collectivités locales. Les deux parties se sont engagées à trouver une solution pour la retraite des employés au statut du personnel des entreprises de production, de transport et de distribution d'électricité au Maroc, ajoute le communiqué. «Dans tous les cas de figure, ce dispositif est le résultat d'une concertation longue et constructive entre élus, techniciens et gestionnaires. La concertation a été d'autant plus importante qu'il s'agissait au Maroc d'une première revue de contrat de gestion déléguée dans la distribution d'eau et d'électricité», soulignent les responsables de la Lydec. «Cette démarche a permis de partager un bilan et un projet pour l'avenir adapté aux enjeux de la Région du Grand Casablanca ainsi qu'aux attentes de ses habitants», ajoutent-ils.