Le bilan de la première année de l'action du gouvernement est positif, a annoncé le Premier ministre lors d'une émission spéciale à «Al Oula», jeudi dernier. Le Premier ministre, Abbas El Fassi, a qualifié de «positif» le bilan de la première année de l'action gouvernementale dans les domaines économique, social et institutionnel. Invité d'une émission spéciale, diffusée jeudi soir par la première chaîne de télévision «Al Oula», M. El Fassi a indiqué que ce bilan positif est illustré à travers les succès qui ont été réalisés dans les domaines de l'investissement, de l'enseignement, de la santé et de la lutte contre la pauvreté et le chômage. Le secteur de la santé, a ajouté le Premier ministre, bénéficie de la priorité, particulièrement à travers l'instauration de l'AMO. Des chantiers sont également ouverts pour la réforme des secteurs de l'artisanat, du tourisme et de l'énergie, a indiqué le Premier ministre, faisant état de la mise sur pied d'un plan visant l'augmentation du nombre d'unités à énergie fossile ou pour la production d'énergies solaire et éolienne, en plus des efforts entrepris pour économiser l'énergie. M. El Fassi a rappelé que l'Etat a injecté cette année un montant de 35 milliards de dirhams dans la Caisse de compensation, montant qui doit atteindre 29 milliards de dirhams l'année prochaine. Le différentiel des six milliards sera réservé exclusivement aux catégories qui en ont le plus besoin. En ce qui concerne les investissements, il a fait état d'une augmentation constante des crédits alloués à ce secteur dans le budget, lesquels crédits ont plus que doublé passant de 22 milliards à 45 milliards DH. Concernant la lutte contre la pauvreté et le chômage, le Premier ministre a fait observer que le taux de chômage a connu une baisse, passant de 13 ou 14 % il y a quatre ans à 9,1 % actuellement. S'agissant du Parti Authenticité et Modernité (PAM), le Premier ministre a qualifié de «positive» l'initiative unioniste de ce parti, soulignant, en revanche, la nécessité qu'une telle démarche soit basée sur «des fondements sains afin de juguler le phénomène de la désaffection à l'égard de la chose politique». Par ailleurs, il a indiqué que la décision de reporter la tenue du congrès du Parti de l'Istiqlal n'est pas motivée par des contingences ou des considérations internes.