Une délégation du collectif des associations de défense des droits de l'Homme au Sahara fait part au cardinal de Séville des violations des droits humains dans les camps de Tindouf. Une délégation du collectif des associations de défense des droits de l'Homme au Sahara a fait part au cardinal de Séville, Mgr. Carlos Amigo Vallejo, la plus haute autorité religieuse de la ville, des violations des droits humains dans les camps de Tindouf. Lors d'une rencontre, mardi au palais de l'archevêché de Séville, la délégation conduite par MM. Hossein Baida, président de l'Association des parents des disparus sahraouis à Tindouf (Pasverti), dont le siège est à Laâyoune et Ramdane Messaoud, président de l'Association des victimes du "polisario" en Espagne (ASVIPO), basée à Barcelone a informé Mgr Vallejo des conditions inhumaines auxquelles sont soumis les Marocains détenus dans les prisons du polisario à Tindouf (Sud de l'Algérie). Le collectif a exposé les différentes formes de violation des droits humains et dénoncé les disparitions dans les maisons de torture à Tindouf des centaines de citoyens originaires des provinces du Sud qui ont été enlevés par les mercenaires du "polisario". La délégation a fait part au cardinal de Séville de la présence à Madrid de Brahim Ghali, représentant actuel en Espagne du "polisario" et "l'un des auteurs des violations des droits humains et ex-responsable de "la sécurité militaire" des séparatistes. Une liste des disparus et de survivants, qui portent encore les séquelles de la torture de la part du "polisario", a été remise par MM. Baida et Ramdane Messaoud au cardinal de Séville. La délégation, constituée notamment d'anciens membres du "polisario" qui furent victimes de tortures de la part des dirigeants de cette entité fantoche à Tindouf, était arrivée lundi à Séville, pour une campagne de sensibilisation des associations humanitaires et de la société civile en Andalousie contre les violations des droits humains dans les camps de la honte dans le sud de l'Algérie.