Pour l'affaire du président de la commune urbaine de Rabat, Omar El Bahraoui, le Tribunal de première instance de Rabat prononce son verdict aujourd'hui lundi 7 juillet. Le Tribunal de première instance de Rabat a décidé, jeudi, de mettre en délibéré l'affaire du président de la commune urbaine de Rabat, Omar El Bahraoui, et de prononcer son verdict ce lundi 7 juillet. Omar El Bahraoui (du Mouvement Populaire) et trois autres membres de la commune, impliqués dans cette affaire, sont poursuivis par le parquet, chacun en ce qui le concerne, pour «campagne électorale prématurée», «utilisation de moyens appartenant à la commune pour influencer les électeurs», «promesses électorales», «non-respect de la réglementation électorale» et «participation» à ces délits. Le Parquet a requis, lors de l'audience de jeudi, la condamnation de M. El Bahraoui et des trois autres accusés. La défense de la partie civile a demandé la condamnation des accusés qui, selon elle, ont manqué aux recommandations adoptées lors de la réunion de la commission mixte regroupant les ministères de la Justice et de l'Intérieur pour garantir le bon déroulement des élections législatives du 7 septembre 2007, et le versement d'un dirham symbolique à la partie civile. Plaidant pour la libération des accusés au bénéfice du doute, la défense a réclamé l'annulation des poursuites à l'encontre de son client, le président de la commune urbaine de Rabat, en invoquant le ««non-respect de la procédure relative à l'immunité parlementaire»» et par conséquent elle a considéré que la poursuite est infondée sur le plan juridique. Lors de son audition par le tribunal, M.El Bahraoui a nié les charges retenues contre lui, affirmant que sa réunion avec les personnes présentes à son domicile s'inscrit dans le cadre des rencontres destinées à s'enquérir des préoccupations des habitants et qu'elle est intervenue avant même qu'il se porte candidat aux élections de septembre 2007. Le tribunal a procédé également à l'audition de 10 témoins qui ont tous affirmé qu'ils se sont présentés au domicile du président de la commune urbaine de Rabat pour discuter de nombre de problèmes personnels ou liés aux infrastructures. Le procureur du Roi près le Tribunal de première instance avait procédé auparavant à l'audition en tant que témoins de 81 personnes, présentes au domicile du président de la commune lors de la perquisition effectuée en août 2007 par les forces de l'ordre.