Hammouchi participe à Riyad aux activités académiques de la NAUSS    ONMT/Ryanair: Lancement à partir de janvier prochain de deux lignes aériennes directes reliant Dakhla à Madrid et Lanzarote    Un expert appelle à "briser les barrières pour une vraie concurrence"    Maroc/Global FTPRNT: un engagement de longue date dans la lutte contre le terrorisme nucléaire et radiologique    ONMT-Ryanair: lancement à partir de janvier 2025 de deux lignes aériennes directes reliant Dakhla à Madrid et Lanzarote    La COP29 à Bakou, ce qu'il faut savoir…    Croissance durable des EnR : l'importance stratégique des capacités de fabrication locales    Aziz Akhannouch attendu à la Chambre des Conseillers pour s'exprimer sur l'Industrie nationale    COP29 : Akhannouch met en avant l'expérience marocaine en matière d'adaptation climatique    Inondations en Espagne : Le Maroc envoie une aide composée de 25 camions et 70 travailleurs    Demande mondiale: l'OPEP revoit à la baisse ses prévisions de croissance    Puma : le nouveau maillot des Lions, un clin d'œil à l'artisanat local    14,6 millions de touristes au Maroc à fin octobre, un record    Fortes rafales de vent avec tempêtes de poussières ce jeudi dans plusieurs provinces du Royaume    L'Union africaine recommande un test PCR marocain pour détecter la Mpox    Traitement du bâti menaçant ruine à la médina de Sefrou : 43 millions de dirhams pour la troisième tranche    Enseignement supérieur : El Midaoui découvre de graves irrégularités dans la gestion des ressources de son département    Peter Dangl : "Nous avons reçu des retours très positifs des joueurs eux-mêmes"    LDC(F) Maroc24 : Cet après-midi, Mamelodi Sundowns, dos au mur, doit absolument vaincre !    Le Marathon International de Casablanca revient pour une nouvelle édition    Rétro-verso : De Cleveland à Trump, l'écho d'une amitié maroco-américaine pluri-centenaire    L'utilisation des techniques nucléaires pour le traitement et le diagnostic de la maladie de la prostate    IMF grants $415m to boost Morocco's green transition    Wilders blames «Dutch Moroccans and Muslims» for Amsterdam violence    La Russie et le Maroc en route vers un accord de libre-échange : un partenariat pour la sécurité alimentaire et la coopération énergétique    Dessalement de l'eau de mer : L'ONEE assure l'alimentation en eau potable du village de pêche Amgrew    Signature d'un Mémorandum d'Entente entre CDG et Gotion High-Tech pour une Gigafactory de batteries au Maroc    « La concurrence est rude pour faire partie de l'équipe nationale »    Le Conseil préfectoral de Casablanca octroie une subvention exceptionnelle au Raja et au Wydad    Rabat, hôte de la Basketball Africa League    UNAF U20 / Ce jeudi, Maroc-Egypte au Caire: les Pharaons jouent pour venger l'humiliation de Paris et de Mohammedia !    Qualifs. Asie. CDM 26: Australie-Arabie Saoudite et Irak-Jordanie les affiches de jeudi !    Le président de l'Assemblée nationale du Bénin réaffirme le soutien de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc    Mustapha Baitas : le gouvernement a approuvé 28 propositions de loi    Les provinces du sud du Royaume sont « le nouvel horizon des actions et stratégies » de la France    Résilience climatique: Le FMI approuve un financement de 415 millions de dollars en faveur du Maroc    Trump annonce plusieurs nominations à des postes clés de sa future administration    Pluies torrentielles attendues en Espagne: des écoles fermées dans l'est du pays    Défense : le Maroc renforce son arsenal    Message de condoléances et de compassion de SM le Roi aux membres de la famille de feu Abdelkader Lachheb    Revue de presse de ce mercredi 13 novembre 2024    FIFE. Conakry célèbre le cinéma africain    Digital Art Khouribga : quand la technologie rencontre la nature    Agadir, capitale du cinéma migratoire    La Mode en Lumière : Première Fashion Week au Mall du Carrousel à Rabat du 15 au 23 novembre 2024    Le Festival DAK : Une Nouvelle Ère pour les Arts Numériques à Khouribga    Four Seasons Hotel Casablanca et Fever présentent les premiers concerts Candlelight du Maroc, élevant l'immersion culturelle et le patrimoine musical    Lancement de la 9e « Semaine de la Cuisine Italienne dans le Monde » à Rabat    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le ministère des Finances alerte contre le risque d'augmentation des taux de crédit immobilier
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 17 - 06 - 2008

Selon la DEPF, la stratégie mise en place par l'Etat pour soutenir le secteur immobilier a contribué au renforcement du rôle du système bancaire dans le financement à l'aval du secteur de l'habitat.
Le risque qui plane sur le secteur immobilier n'est pas seulement celui de la raréfaction du foncier disponible, ni de la montée en flèche des prix du mètre carré, ni même les autres éléments qui reviennent souvent dans les analyses les plus courantes. Une autre menace a été évoquée par la direction des études et des prévisions financières (DEPF) rattachée au ministère de l'économie et des finances. Un «risque de retournement de conjoncture» tel que l'évoque la DEPF dans son analyse intitulée «la nouvelle stratégie de logement au Maroc». Ainsi, cette analyse scrute un nouvel angle, de renversement de situation cette fois, en citant «notamment une hausse des taux d'intérêt, associée au surendettement ». Ces deux éléments seraient, selon la DEPF, pour entraîner des situations critiques. Un taux qui évolue en tendance haussière n'est, en effet, pas un argument des plus convaincants ni des plus incitatifs pour les ménages. «Lorsqu'on sait que l'on prendra un prêt bancaire à X % pour financer un bien, et qu'une année plus tard, le taux de ce prêt atteindra X+1 ou même +2%, Il est sûr qu'un ménage préférera rester en location plutôt que de s'engouffrer dans un crédit qu'il lui sera de plus en plus difficile de rembourser», explique un expert en la matière. Au-delà de l'aspect dissuasif lié à cette éventuelle hausse de taux, la Direction des études et prévisions financières aborde un second point. Celui de l'effet de ce retournement de situation sur les ménages qui bénéficient d'ores et déjà d'un prêt bancaire à l'immobilier.
Sachant que 42% de cette catégorie, recensées en 2006, bénéficiaient d'un crédit à taux variable, le plus concerné ici puisque subissant les fluctuations du marché en fonction de l'évolution des transactions sur les bons du trésor. Ceci étant, les analystes de la DEPF s'attendent dans le cadre de ce scénario à «une baisse du volume des remboursements et par conséquent un risque de crédit à prendre en charge par l'Etat, du moins en ce qui concerne les crédits garantis». L'étude en question met également en relief le dynamisme du système bancaire qui a permis l'effervescence de ce marché juteux qu'est l'immobilier. Ce tonus a d'ailleurs été porté par la stratégie de l'Etat qui, en plus de développer l'offre et d'encourager le segment de la promotion immobilière, s'est penchée sur le soutien de la demande. En ce sens qu'il a été question, le rappelle-t-on dans l'étude de la DEPF, de la baisse des taux d'intérets débiteurs. Pour illustrer, la même source souligne qu'entre «janvier 2001 et septembre 2007, le taux moyen pondéré de l'ensemble des crédits bancaires a diminué de près de 280 points de base, passant de 9,1% à 6,4%». Du coup, l'engouement s'accentuant, les banques de la place se sont lancées dans la course de la concurrence «pour capter le marché hypothécaire», commente-t-on. Tout autant d'ingrédients à cette euphorie de l'immobilier : tendance à la baisse des taux, l'apport personnel sur le financement n'étant plus indispensable en plus de l'allongement de la durée d'emprunt, ont fait que les ménages sont devenus plus tentés par l'endettement indépendamment du crescendo dans lequel se sont inscrits les prix de l'immobilier. Sur un autre registre, la même source a de même mis en avant une démarche phare de la stratégie de l'Etat pour encourager ce secteur. Il s'agit de la mise en place des fonds de garantie au lieu de leurs prédécesseurs systèmes de ristournes d'intérêts, qui ne concernait que la population à revenu régulier et excluait ainsi une grande partie de la population non éligible au crédit bancaire à cause de l'irrégularité de ses revenus. C'est ainsi, donc, que le Fogarim et le Fogaloge, sans oublier le Fogalef, ont permis , du moins ont facilité, l'accès au crédit bancaire à des catégories de ménages jusque-là évincées par l'ancien système.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.