Un cabinet de lobbying a été chargé par le gouvernement algérien de tenter de contrecarrer la proposition marocaine d'autonomie aux Etats-Unis. Le pouvoir algérien est prêt à tout pour empêcher l'aboutissement d'une solution juste, légitime et durable au conflit du Sahara marocain. Une réalité dont tout le monde est conscient et qu'il n'est nullement besoin de démontrer. Cela n'empêche pas le fait que, de temps en temps, l'intervention de nouveaux éléments tellement aberrants, appelle à un petit arrêt pour révéler, si besoin est, que la volonté d'amputer le Maroc de ses provinces du Sud s'est transformée chez les dirigeants algériens en une sorte d'obsession maladive. Dépenser des efforts diplomatiques considérables, dédier tout un dispositif sécuritaire, s'engager dans des dépenses militaires énormes et – ce qui est plus grave – compromettre l'avenir de toute une région, pour empêcher une population séquestrée à Tindouf depuis plus de trente ans à rentrer chez-elle et un pays de récupérer ses territoires et ses enfants, conforte ce diagnostic. La dernière révélation sur cette obsession algérienne provient des Etats-Unis d'Amérique. Le gouvernement algérien, apprend-on de source informée, a signé un contrat avec un cabinet de lobbying pour 320.000 dollars par an. Le cabinet en question, qui s'appelle «Carmen Group », a pour mission d'aider l'Algérie à contrecarrer la percée réalisée par la diplomatie marocaine sur l'affaire du Sahara à travers la proposition d'autonomie. Une mission qui a été attribuée à un certain David Keene, une sorte de médiateur qui passe son temps à vendre des prises de position sur commande. Les Etats et les multinationales constituent les principaux clients de ce genre de cabinets qui sont des milliers aux Etats-Unis. Toutefois, les cabinets diffèrent. Il y en a ceux qui exercent leur métier dans sa dimension la plus noble, à savoir les relations publique et la communication et il y a ceux qui s'occupent des basses besognes en servant des Etats voyous et des petites dictatures en quête d'un sénateur véreux ou d'un fonctionnaire de deuxième main qui puisse servir ses intérêts. Le même cabinet, pour information, a signé, récemment, un contrat de 1 million de dollars par an avec le Nigéria. Un pays qui forme avec l'Algérie et l'Afrique du Sud le triangle anti-marocain en Afrique. Toutefois, ces efforts tant financiers qu'humains, déployés par l'Algérie et ses alliés, n'arrivent pas, depuis plus de trente ans, à déstabiliser le Maroc qui continue à avancer et à marquer des points sur ses adversaires. Son secret ? La légitimité de sa position.