Les magistrats africains viennent d'adopter la déclaration de Casablanca sur la sécurité judiciaire. Cette déclaration vise à réunir toutes les garanties juridiques pour une justice transparente, équitable et rapide. La 13ème réunion du Groupe régional africain relevant de l'Union internationale des magistrats (UIM) a pris fin lundi par l'adoption de la déclaration de Casablanca sur la sécurité judiciaire. Cette déclaration, qui sanctionne les travaux de cette rencontre ouverte vendredi avec la participation de représentants de 30 pays, vise principalement à réunir toutes les garanties juridiques pour une justice transparente, équitable et rapide. Les congressistes participant à ce conclave, organisé par l'Amicale Hassania des magistrats présidée par Mustapha Farès, sous le thème «Les moyens de garantie d'une sécurité judiciaire», ont souligné que la sécurité judiciaire implique que soient réunies nombre de conditions telles que la garantie de l'indépendance de la justice ou encore la formation continue pour renforcer les compétences des magistrats. Ils ont insisté sur la nécessité de respecter la déontologie de la profession de juge, de garantir des conditions de vie dignes pour les magistrats pour les prémunir contre toute tentation, d'assurer leur protection contre les exactions pouvant toucher leur vie, leur famille ou le respect qu'impose leur fonction. Les congressistes ont, en outre, appelé à combattre avec détermination et efficacité, tous les agissements portant atteinte au corps de la justice et au respect de la noble mission dont sont chargés les juges à savoir rendre une justice équitable. Lors de leurs travaux, les participants se sont également penchés sur les moyens de faire face à toute pression ou menace susceptibles d'empêcher la réalisation de la sécurité judiciaire exemplaire. Cette rencontre, organisée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, avait été ouverte par le ministre de la justice, Abdelouahed Radi, qui a relevé l'importance de ce conclave dans la concertation et l'échange d'expérience avant de souligner la préoccupation de son département pour garantir l'indépendance de la justice et consacrer l'Etat de droit.