Une convention vient d'être signée pour la réalisation et l'exploitation d'une nouvelle décharge contrôlée à Casablanca. Le coût annuel d'exploitation de cette décharge s'élève à 56,5 millions DH. Une convention a été signée, mercredi au siège de la wilaya du Grand Casablanca, pour la réalisation et l'exploitation d'une nouvelle décharge publique contrôlée à Casablanca et la réhabilitation de la décharge actuelle de Médiouna. Cette convention a été signée par Mohamed Kabbaj, wali de la région du Grand Casablanca, Mohamed Sajid, président de la Commune urbaine de Casablanca et du Conseil de la ville, et Hamidi Ahmed, représentant du groupement maroco-américain EDGEBORO INTERNATIONAL-ECOMED-GESI, qui a remporté l'appel d'offres, en présence du Consul général des Etats-Unis. Cette convention prévoit l'exploitation, pendant une durée de deux ans, la réhabilitation de la décharge existante de Médiouna et la réalisation et l'exploitation d'une nouvelle décharge contrôlée pendant une durée de 16 ans. La préparation de ce projet, qui s'inscrit dans le cadre des actions déployées par la Commune urbaine pour la protection de l›environnement, a été faite de manière professionnelle et transparente, et concerne en particulier l'enlèvement et le traitement des déchets solides urbains, a notamment souligné M. Sajid lors de la cérémonie de signature. Le projet porte sur la conception, le financement, la réalisation et l'exploitation de la décharge contrôlée, selon les règles de l'art, l'exploitation et la réhabilitation de la décharge existante de Médiouna et la valorisation des déchets aussi bien pour produire de l'électricité (une puissance à terme de 5 Méga Watts), que pour récupérer les matières recyclables, a-t-on indiqué. Ce projet sera réalisé grâce à un investissement global de 920 millions de DH (HT), sur une durée globale de 18 ans. Le coût annuel d›exploitation s'élève à 41 millions de DH (HT), pour la décharge existante et à 56,5 millions de DH (HT) pour la nouvelle décharge. Sur le plan de l'emploi, le projet permettra de créer 40 postes permanents pour l›exploitation de la décharge et 200 emplois au moins pour les trieurs. Pour atteindre ce dernier objectif, une aire de tri manuel sera installée par le délégataire, a-t-on ajouté. Sur le plan environnemental, le projet permettra d'éradiquer les sources de nuisances générées par les déchets.