Ouarzazate a abrité la première étape d'une caravane d'informations et de sensibilisation sur les fonds créés par le conseil régional de Souss-Massa-Drâa visant la présentation des fonds pour le financement de micro projets dans la région. Dans le cadre de la mise en place de conseil régional de Souss-Massa-Drâa, une caravane d'informations et de sensibilisation sur les fonds créés par le conseil régional de Souss-Massa-Drâa a été organisée, mardi dernier au palais des congrès de Ouarzazate, au profit des dizaines de personnes issues du monde de l'agriculture, du tourisme et du cinéma ainsi des jeunes étudiants de l'Institut de cinéma et la Faculté cinématographique. Initié par le conseil régional Souss- Massa-Drâa et la Chambre de commerce, d'industrie et de services d'Agadir, cette campagne a pour vocation l'accompagnement et le financement en prêts « d'honneur » sans intérêts et sans garantie aux profits des porteurs de projets de la Région de Souss Massa Draa. Créée sur proposition du ministère de Commerce et d'Industrie, l'association Souss-Massa-Drâa Initiative (SMDI) a pour objectif de conforter l'apport en fonds propres et permettre aux porteurs de projet de mobiliser des prêts bancaires, de parrainer les porteurs de projets par des professionnels afin d'augmenter la pérennité des entreprises créées. Par ailleurs, les prêts d'honneur peuvent être octroyés aux personnes désireuses de créer une entreprise individuelle « personne physique », mais aussi à deux associés désirant créer une société « personne morale ». Le succès de cette campagne, à laquelle a assisté le gouverneur de la provincede Ouarzazate, Mohamed Ichnnaren, outre les parlementaires et des représentants de la société civile, a été atteint grâce à la mobilisation et l'abnégation d'une équipe composée de différents professionnels qui ont animé la journée à travers quatre ateliers, à savoir l'atelier des fonds Produits du Terroir, atelier Souss-Massa-Drâa Initiative et atelier des fonds de soutien aux activités cinématographiques, atelier des fonds Micro industrie touristique. Selon des sources, la zone de Drâa qui englobe les provinces de Ouarzazate et Zagora a bénéficié de 38% du nombre global des projets prévus, la deuxième étape prévoit le lancement de deux fonds qui sont dédiés à la valorisation des produits du terroir, et le soutien aux micro projets cinématographiques. Les axes fondamentaux des ateliers se sont articulés sur neuf modules de formation variés, en l'occurrence le profil et les aptitudes entrepreunriales, comptabilité des entreprises, aspects juridiques et formalités de création des entreprises, techniques de vente et marketing, techniques de communication, élaboration du business plan, code de travail et obligations sociales, fiscalités des entreprises, code de commerce et relations bancaires, coaching ... La consolidation du rôle de la province de Ouarzazate comme un grand leader de cinéma, et la création de « Ouarzazate Label », sont l'un des objectifs principaux dans la région. Le soutien aux activités cinématographiques s'inscrit dans le cadre d'une logique plus globale. Il vise le positionnement de la province de Ouarzazate en tant que leader de l'industrie cinématographique à l'horizon 2016. Ce fonds a recensé un certain nombre de filières qui seront nécessaires pour l'accompagnement des jeunes promoteurs pour bénéficier, à l'instar des autres fonds, d'une subvention et aussi d'un parrainage, le but étant d'assumer le rôle de guichet unique pour la promotion et le développement de l'industrie cinématographique à Ouarzazate en parallèle avec la structure de « Film commission» créée le 29 janvier 2008 à Ouarzazate », déclare à ALM Abdessadek Elalem, du CRI Ouarzazate. En effet, l'atelier qui concerne les fonds de soutien aux activités cinématographiques a attiré l'attention d'un grand public notamment des jeunes étudiants dans les filières cinématographiques. « En tant qu'étudiante dans la filière cinématographique, j'ai un grand espoir de créer mon propre projet après l'obtention de mon diplôme grâce à ce fonds de soutien cinématographique, surtout lorsqu'on sait que le financement présente un problème majeur qui se pose dans le monde du cinéma au Maroc», nous a confié Karima Moukharej, étudiante à l'Institut spécialisé du cinéma à Ouarzazate.