Le président vénézuélien a essuyé un grand revers lors du référendum auquel il avait lui- même appelé. Le peuple vénézuélien a rejeté la réforme constitutionnelle que désirait Hugo Chavez et qui allait lui permettre de briguer autant de mandats qu'il souhaiterait. La première réaction à cette défaite émane de l'Espagne. La classe politique espagnole a espéré lundi que le président vénézuélien Hugo Chavez saurait tirer les « leçons» du camouflet que lui ont infligé dimanche les Vénézuéliens. Le gouvernement socialiste espagnol n'avait pas réagi officiellement lundi en fin de matinée, alors que les relations entre les deux pays sont en froid depuis que le roi Juan Carlos a intimé au président Chavez de se taire au récent sommet ibéro-américain du Chili. «Il y a de la grandeur à consulter les citoyens directement mais encore plus de grandeur à respecter ce que les citoyens vous disent», a commenté à titre personnel le ministre espagnol de la Défense, José Antonio Alonso, sur les ondes de la radio Cadena Ser. M.Alonso a souligné qu'il n'avait pas encore eu l'occasion de commenter les résultats du référendum vénézuélien avec ses collègues du gouvernement.