Le directeur de la société espagnole du transport urbain Autasa de Tanger, Luiz Carlos Firnandès, promet l'amélioration des services du transport urbain. Le directeur de la société espagnole du transport urbain Autasa de Tanger, Luiz Carlos Firnandès, s'est récemment réuni avec les représentants de la société civile afin de discuter des problèmes dont souffre le secteur des autobus à Tanger. Lors de cette rencontre, M. Firnandès s'est montré optimiste quant à l'amélioration des conditions du transport urbain en commun à Tanger. Il a aussi affirmé la volonté de la société Autasa pour l'amélioration de ses services ainsi que l'accroissement de sa flotte d'autobus. Les représentants de la société civile ont déploré l'encombrement dont souffre la plupart des lignes à cause du nombre insuffisant des véhicules qui leur sont destinés. Les intervenants ont ainsi proposé le renforcement du nombre des lignes d'autobus existant et la création de nouvelles lignes. Ils ont aussi exposé le problème du mauvais comportement des chauffeurs des autobus envers des usagers de ce moyen de transport. Les intervenants ont également exposé la problématique de la hausse des tarifs pour les étudiants. Ces derniers ont vu ainsi les tarifs passer de 1 dirham à 1, 30 dirhams, soit une hausse de 30 centimes. Ce qui a entraîné le déclenchement, au cours de l'année précédente, de plusieurs sit-in et grèves sur le campus universitaire de Ziaten à Tanger. De son côté, M. Firnandès a indiqué que la société Autasa compte 75 autobus (dont 5 minibus), 138 chauffeurs et une quarantaine de techniciens chargés de la réparation et de l'entretien de sa flotte d'autobus. Il s'est dit aussi conscient des problèmes que vivent les utilisateurs du transport urbain et a fait part entre autres des mesures punitives prises par la société à propos du mauvais comportement de quelques conducteurs envers la clientèle. L'intervenant a déploré pour sa part le manque de chauffeurs compétents et qualifiés dont souffre le secteur des autobus. Ce qui a poussé les responsables à organiser tous les quinze jours un concours de recrutement de nouveaux conducteurs. L'intervenant a exposé d'autres problèmes dont souffre la société comme la problématique des transports clandestins «Khatafa» qui demeurent «les plus importants exploitants du secteur du transport urbain». Il a aussi évoqué le problème de la non autorisation de la part des autorités pour la création d'une ligne express de minibus au centre ville et qui a pour but de desservir davantage les zones actives de la ville. M. Firnandès a précisé que la société délégataire envisage d'entreprendre prochainement une nouvelle vision pour la limitation aussi bien des problèmes d'encombrement que ceux de la pollution, et ce, par une campagne de persuasion de la population de l'importance de l'utilisation du transport urbain au lieu des voitures particulières. «La société se base ainsi sur sa propre expérience réussie et effectuée dans quelques villes espagnoles». En réponse à quelques propositions des responsables et de la société civile, M. Firnandès a souligné que la société a décidé de créer cinq nouvelles lignes dont celles de Boukdour et Hajrat Nhal, et l'adoption du nouveau système de renforcement de quelques lignes aux heures de pointe. M. Firnandès a cependant souligné l'impossibilité de procéder à une baisse des tarifs pour les étudiants, le nombre de ces derniers se situant entre 20 à 30 mille personnes, soit 40 % du nombre total de passagers. Toutefois, l'intervenant a insisté sur d'autres facilités accordées aux étudiants comme la prolongation de la durée d'utilité de la carte de bus jusqu'à fin juillet en prenant en considération les périodes des examens.