Sa Majesté le Roi Mohammed VI est au cœur de la bataille du social. De déplacements en initiatives, la présence du Souverain a contribué à une meilleure prise en compte des besoins des déshérités et des démunis. On ne compte plus les déplacements du Souverain dans les régions du Royaume, y compris dans les coins les plus reculés. Sa Majesté le Roi Mohammed VI, depuis son accession au Trône, est sur tous les fronts de la bataille du développement humain et social du Royaume. Principaux axes de l'intervention royale : la lutte contre l'exclusion, l'abandon scolaire, le manque ou l'insuffisance des infrastructures de base, l'enclavement, l'habitat insalubre, le manque d'infrastructures de santé... La philosophie royale est de parvenir à l'édification d'un pays où chacun apporte sa contribution, mais surtout où tout citoyen a droit à une vie digne dans le cadre d'une nation responsable et solidaire. Cette philosophie allait acquérir ses lettres de noblesse avec le lancement, le 18 mai 2005, de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH) qui, loin d'être un sigle attrayant, a été basée sur une courageuse radioscopie des lacunes et des manquements dans les domaines du social et du développement humain. Pour commencer, ce sont d'imposants moyens qui sont mobilisés pour, dans un premier temps, intervenir dans 360 communes rurales et 250 quartiers périphériques souffrant notamment du manque d'infrastructures de base. Des projets sont lancés à une vertigineuse cadence et dans le cadre d'une transparence que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a voulue optimale. Aujourd'hui, l'INDH, dont sont également dressées les quelques lacunes, a réussi à changer le visage du Maroc. En quelques années seulement, une grande bataille est en train d'être remportée contre l'habitat insalubre, la déscolarisation, l'enclavement. Le "montage" de l'INDH n'a rien laissé au hasard non plus. Tout aussi bien le rôle et l'intervention de l'Etat, des collectivités locales et des associations sont précisés. Tout le monde apporte sa contribution et tout le monde est tenu de rendre des comptes. La société civile, par centaines d'ONG, sont érigées au rang de véritables partenaires. Cette initiative, comme tous les projets de grande envergure lancés par le Souverain, finit très vite, par son sérieux, par remporter l'adhésion de dizaines de pays et organismes amis du Maroc. Le financement international, assez conséquent, finit par suivre. Lors des premières années du règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l'intervention étatique dans les secteurs sociaux a connu une nette progression. Un seul chiffre suffit pour renseigner sur cette nouvelle dynamique: si la part des secteurs sociaux (santé et enseignement notamment) n'est jamais allée au-delà de 49 % dans le budget général de l'Etat, cette part a largement dépassé les 50 % et sera, selon les prévisions pour la loi de Finances 2008, de l'ordre de 55 %. Parallèlement à un chantier de règne comme c'est le cas pour l'INDH, le Maroc de Sa Majesté le Roi Mohammed VI n'hésite pas à se livrer à des autocritiques salutaires pour aller de l'avant. En 2005, la publication du rapport du cinquantenaire sur le développement humain a recensé les manques et lacunes enregistrés depuis l'Indépendance. Le Souverain réceptionne le rapport et en ordonne la publication. Mais ordonne surtout de faire à ce que de telles lacunes soient dépassées pour un meilleur avenir pour les futures générations. La même année, le rapport de l'IER est bouclé et est présenté au Souverain qui en ordonne également la diffusion pour tourner la page des années des graves violations des droits de l'Homme. La réconciliation, depuis, va de pair avec la réhabilitation économique et sociale de celles parmi les régions qui ont eu à faire les frais d'un passé qu'on veut révolu. Pour en arriver à une autre non moins courageuse initiative pour tourner une autre page : l'initiative pour la négociation d'un statut d'autonomie pour la région du Sahara avec des mesures et un échéancier pour en finir avec le grand complot fomenté autour de l'unité et de la cohésion de notre pays.