Les services de sécurité ont arrêté récemment l'auteur principal de l'attaque, aux cocktails Molotov, contre des policiers, il y a une quinzaine de jours. L'assaillant des policiers se préparait à fuir vers Tindouf. Les services de sécurité sont parvenus, récemment, à mettre la main sur l'un des principaux assaillants d'un véhicule de la police, le 30 juin dernier, à Laâyoune. Selon des sources policières, citées par la MAP, il s'agit de Essah Nafaï, âgé de 19 ans et connu pour faire partie des sympathisants du Polisario, ceux dénommés «les séparatistes de l'intérieur» dans les régions du Sahara. Essah Nafaï, indiquent les mêmes sources, a été appréhendé près de la localité de Gdem Izik, à une quarantaine de kilomètres de Laâyoune quand il s'apprêtait à regagner les camps de Tindouf. Selon des sources judiciaires, il a été écroué et sera déféré devant la justice au moment où sera close l'information judiciaire ouverte sur décision du Parquet de Laâyoune après l'attaque terroriste qui a visé trois éléments de la police. Le 30 juin dernier, vers 21h 30, les trois éléments de la police, qui empruntaient le quartier Jamal Eddine Al Afghani à bord d'un véhicule léger, ont été assaillis par une bande de jeunes en cagoule qui les ont attaqués par des cocktails Molotov. L'un des trois policiers, chargé de conduire le véhicule, s'en est sorti avec des brûlures de deuxième degré au visage et aux mains. Les deux autres avaient pu quitter l'hôpital Hassan Belmahdi après des soins pour des blessures légères. Le quartier Jamal Eddine Al Afghani, connu dans la ville par la dénomination de l'avenue «Merzouar», et à l'instar du quartier Maâtallah, est connu pour abriter plusieurs éléments séparatistes qui profitent d'un enchevêtrement de ruelles pour provoquer les forces de l'ordre et prendre la fuite. Quelques jours plus tard, d'autres jeunes séparatistes s'étaient attaqués à des éléments de la police au quartier Maâtallah. Alors qu'une autre bande a perpétré des actes de sabotage contre un véhicule de la Minurso qu'ils avaient barbouillé de slogans pro-Polisario. Selon des sources à Laâyoune, ces derniers actes ont été perpétrés à l'instigation directe du Polisario qui avait demandé à ses relais, dans les villes du Sahara, d'augmenter les attaques contre les services de police notamment. Les mêmes consignes avaient été données à des étudiants séparatistes dans les universités de Rabat, Agadir et Marrakech, pour multiplier manifestations et provocations contre les services de l'ordre. A Laâyoune, des sources affirment que plusieurs jeunes séparatistes avaient été arrêtés en relation avec l'acte terroriste du 30 juin dernier. Toutefois, seule a été confirmée, de manière officielle, l'arrestation de Essah Nafaï.