Afin de combler le vide laissé par le départ de Ladislas Lozano, Abdelilah Akram, le nouveau président du Wydad, vient de nommer Fakhreddine Rajhi comme entraîneur par intérim des «Rouges». Fraîchement élu à la tête du Wydad de Casablanca, Abdelilah Akram devait agir vite pour combler le vide laissé par le départ de l'entraîneur français, Ladislas Lozano. Parti après le fiasco des « Rouges », éliminés prématurément des compétitions africaines (Ligue des Champions et Coupe de la Confédération Africaine), Ladislas Lozano est sorti par la petite porte laissant l'équipe du Wydad terminer la saison sans coach. Pour une première décision en tant que président du club, Abdelilah Akram n'a pas cherché loin en raison du manque de temps. Il a donc opté pour celui qui était entraîneur adjoint de l'équipe, Fakhreddine Rajhi, un homme de la maison. Les dirigeants du WAC avaient déjà fait appel au service de cet ancien joueur en 2002 pour assurer l'intérim. Récemment, M.Fakhreddine avait annoncé qu'il refuserait d'occuper temporairement le poste d'entraîneur du WAC comme il l'avait fait auparavant. «J'en ai marre d'être un bouche-trou. À chaque fois qu'un entraîneur étranger se barre, on appelle Fakhreddine», a-t-il déclaré à la presse. Un refus motivé par le fait que Fakhreddine Rajhi n'avait reçu la totalité de ses honoraires qu'il doit au Wydad. Selon une source proche, le président du WAC aurait eu des entretiens avec l'ancien entraîneur adjoint au cours desquels les deux hommes ont fini par se mettre d'accord : le club paie ses arriérés et Fakhreddine Rajhi occupe momentanément le poste vacant. Le Wydad, champion du Maroc en 2006, avait démarré timidement sa saison avant de se mettre dans le bain. Mais le départ sans préavis de l'ancien coach José Romão a donné un coup à l'équipe. Les dirigeants, surpris par la démission reçue par fax, ont contacté Ladislas Lozano qui avait déjà entraîné les «Rouges» en 2001. Un passage entaché par une vive polémique après que le technicien français s'en était pris, à l'époque, aux dirigeants en qualifiant le football national d'un milieu « pourri ». Des propos qui lui ont valu un an de suspension. Arrivé au milieu du mois de février, Ladislas Lozano avait pour mission de permettre aux Wydadis de finir la saison en beauté. Déception après déception, l'entraîneur français finira par rendre son tablier. Suite à l'élimination des «Rouges» de la Ligue des Champions, les supporters ont mis tous les espoirs dans la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF). Puis une autre déception lorsque le club égyptien Al-Ismaily n'a fait qu'une bouchée du WAC en Coupe de la CAF. Restait le championnat national où l'ancien champion du Maroc a été chassé prématurément de la table des prétendants avant de voir le rêve d'occuper la seconde place du classement final s'envoler.