La MAScIR travaille sur la création d'un complexe de recherche, d'innovation et de création d'entreprises. L'Université Al Akhawayn, l'Université Moulay Ismaïl de Meknès et l'Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès collaborent pour la création d'un complexe de recherche, d'innovation et de création d'entreprises dans les domaines d'excellence. Le projet est piloté par l'Association Marocaine pour la recherche scientifique et l'innovation (MAScIR)). Il s'agit d'une association à but non lucratif, dont la mission est de gérer l'activité scientifique et technologique du projet. Son objectif est de créer une «masse critique» de chercheurs de haut niveau disposant d'un savoir dans plusieurs domaines de pointe, à savoir les technologies de l'information, les biotechnologies, les nanotechnologies, l'environnement et l'énergie. L'association aura pour missions de fédérer les équipes de recherche existantes des trois universités, et de mobiliser les chercheurs marocains résidant à l'étranger ayant fait leur preuve, de manière à créer une équipe critique de chercheurs qui, en conjuguant leurs efforts, pourraient passer du stade de la petite recherche au laboratoire à des fins purement académiques à une recherche appliquée qui aura des retombées immédiates sur l'économie marocaine. Ce projet, qui ambitionne également de générer de la propriété industrielle, a bénéficié d'un montant global d'investissement de 500 millions de DH sur une période de cinq ans. «MAScIR est un projet qui œuvre pour une économie durable qui trouve ses racines dans le savoir et l'innovation, visant à faire du Maroc, un pays créateur de technologies et non seulement utilisateur», souligne Rachid Benmokhtar, président de MAScIR et président de l'Université Al Akhawayn. M. Benmokhtar précise, par ailleurs, que l'originalité de ce projet «réside dans le fait que, pour la première fois au Maroc, on monte un projet qui commence par le début, c'est-à-dire par la recherche appliquée en passant par un processus de création de technologies et de process industriels pour arriver à la partie fabrication du produit. C'est pour la première fois, a-t-il dit, qu'on monte une chaîne de valeur ajoutée complète».