Le quatrième symposium international de l'APEFEL a été consacré cette année au transfert de technologies. La filière des fruits et légumes est concernée. Sous l'égide du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et des Pêches maritimes et du ministère du Commerce extérieur, Apefel (Association des producteurs exportateurs des fruits et légumes) a organisé la quatrième édition de son symposium international. Le thème de cette édition tournait autour du transfert de technologie dans la filière des fruits et légumes. Ont pris part à cet événement des participants de plusieurs pays étrangers venus pour échanger leurs expériences dans le domaine et profiter des débats qui ont accompagné cette manifestation. Parmi les pays participants, on retrouve, entre autres, la France, les Etats-Unis, l'Espagne et la Turquie. Dans une allocution, le maire de la ville d'Agadir, Tarek Kabbage, a insisté sur l'importance du secteur de l'export des fruits et légumes pour la région du Souss tout en appelant à une meilleure gestion des ressources hydrauliques. «La région du Souss axe son économie sur trois piliers : tourisme, agriculture et pêche, mais l'économie régionale ne peut dépasser la possibilité d'un scénario de catastrophe qu'en élaborant un plan de gestion de ses ressources hydrauliques». Au programme de ce symposium figurent trois axes de premier ordre dans le domaine dont l'organisation de la recherche-développement et la vulgarisation dans le secteur des fruits et légumes. Cet axe a été traité par plusieurs intervenants qui ont témoigné de leurs expériences dans le secteur. Le deuxième axe de réflexion pour ce symposium concernait les alternatives au bromure de méthyle en horticulture avec un tour d'horizon des expériences de la Jordanie, de la Turquie et de la France. Le troisième axe de cette manifestation a été consacré aux nouvelles technologies des plantes. Les différents axes de ce symposium ont donné naissance à un grand débat où diverses solutions ont été proposées dans le cadre des nouvelles techniques en désinfection des sols. Il en est ainsi de la culture hors sol comme alternative au bromure de méthyle comme l'a expliqué Jean Vitrou, directeur technique de la société Dumona. «L'intérêt des cultures hors sol sous abri repose principalement sur des critères sanitaires, techniques culturales, qualité du produit et temps de travaux», a-t-il souligné. Dans le cadre des pratiques de pilotage de la lutte biologique, plusieurs intervenants ont souligné l'importance de cette lutte. Jean Ruis Ramier, un des participants, a présenté l'expérience de la lutte biologique sur le poivron dans la région d'Agadir ainsi que sur une expérience réalisée sur les fraises dans la région de Larache. Il est à signaler que cette quatrième édition de ce symposium s'est fixée pour objectif d'informer et éclairer les producteurs en matière d'alternatives au bromure de méthyle, de lutte biologique et également pour favoriser un échange au niveau international.