Le Maroc sera doté d'une académie de la diplomatie dès septembre 2008. elle sera dédiée à la formation et à la formation continue des diplomates marocains et ceux des pays amis. Le Maroc sera doté, dès septembre 2008, d'une académie de la diplomatie pour les besoins de mise à niveau de la diplomatie nationale. Selon des sources au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, cette académie, qui portera le nom d'Académie royale de diplomatie, ouvrira ses portes devant les recrues de ce département, les diplomates en exercice pour les besoins de la formation continue, mais aussi devant les diplomates de pays amis, africains notamment. Cette académie, en projet depuis longtemps, répond, ajoutent les mêmes sources, aux orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenues dans le discours du 20 août 2002. «Une attention particulière doit être accordée au recrutement du personnel diplomatique et à sa formation. Le métier du diplomate n'est pas seulement une vocation, il requiert aujourd'hui un savoir-faire particulier, une culture diversifiée et une réelle aptitude à la négociation internationale», avait déclaré le Souverain dans ce discours. Depuis, les choses s'étaient accélérées avec le concours de plusieurs partenaires internationaux et onusiens. Grâce à un financement assuré par le bureau du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), une étude de faisabilité a été confiée à l'Académie diplomatique de Vienne en décembre 2006 pour une durée de six mois. Récemment, cette étude a été livrée au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération. Elle analyse le curriculum de formation initialement proposé par l'Institut des Nations-Unies pour la formation et la recherche (UNITAR) en termes de durée, de contenu, de répartition de modules, mais aussi de langues d'enseignement. Ce programme a été enrichi par la suite par les contributions des diplomates marocains et des responsables au niveau central. Selon les mêmes sources, les autres aspects du travail de cette académie ont été étudiés. Il s'agit notamment de la Charte, du règlement intérieur et du système d'évaluation. Mais aussi de l'organigramme et des organes de contrôle. Le corps professoral sera composé de professeurs universitaires, d'experts ou de fonctionnaires internationaux ainsi que d'ambassadeurs. L'Académie royale de diplomatie dispose déjà d'un siège jouxtant les locaux du ministère des Affaires etrangères et de la Coopération. Ce dernier accélère la cadence pour prendre les dispositions nécessaires pour le démarrage de cette institution et surtout des textes réglementaires qui vont encadrer les modalités d'accès, la durée des cursus ou des formations, entre autres.