Le projet de loi sur la grève entend protéger les travailleurs, l'entreprise et élargir les libertés syndicales    Le Conseiller à la Sécurité nationale de la République d'Irak réitère le soutien de son pays à l'intégrité territoriale du Maroc    Solidarité et partenariat, les maîtres-mots des relations Maroc-Espagne en 2024    DGSN. Le capital humain au cœur de la stratégie Hammouchi    Sahara marocain. La souveraineté marocaine appuyée par les députés paraguayens    Inspection du travail. Des réformes pour combler le déficit    Le Maroc passe à la 5G en 2025    Wafasalaf. Un nouveau cap pour un financement responsable    Nasser Bourita reçoit la ministre sénégalaise des Affaires étrangères    Révision de la Moudawana : Les principales propositions dévoilées    DGSN : Une année 2024 sous le signe de la modernisation et de la coopération    Accord de coopération entre le CSEFRS et le ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l'administration    L'artisanat, une passerelle vertueuse rassemblant dans son savoir-faire toute la diversité du Royaume    Dessalement et hydrogène vert : AMEA Power se prépare à se lancer sur le marché marocain    Le Maroc «exprime son intérêt» pour rejoindre les Brics, confirme la Russie    Exposition : Kacimi, oiseau rare    Palestine : L'armée israélienne assiège un hôpital au nord de la bande de Gaza    « Les Cadeaux » : Une comédie familiale dans les salles marocaines dès le 25 décembre    Trump renomme David Fischer ambassadeur des Etats-Unis à Rabat    Après le satisfecit pour 2024, l'ONMT se fixe des objectifs plus ambitieux    Maroc: Plus de 24.000 cas de divorce par consentement mutuel en 2023 (ministre)    En voie d'équité...Le 1er congrès des administrateurs éducatifs    Création d'une unité de recyclage des déchets à la prison de Tamesna    Mercato : Des prétendants anglais et italiens s'alignent pour Hakim Ziyech    Botola Pro D1 : Le MAS limoge le Suisse Guglielmo Arena    Rencontre de communication pour la présentation des principaux contenus des propositions de révision du code de la famille    Bourses d'études : 93% des demandes acceptées en 2024    Après l'arrêt Diarra, la Fifa modifie sa réglementation sur les transferts    Forum à Barcelone sur l'impact du mondial sur les villes hôtes    Tarek Mostafa pour succéder à Sá Pinto ?    Conserves de tomates égyptiennes : Droit antidumping définitif appliqué pour cinq ans    Jazzablanca change de dimension : La 18e édition s'étendra sur 10 jours, du 3 au 12 juillet 2025 !    Un ministre palestinien salue les efforts du Maroc pour l'admission de la Palestine à l'ONU    Défense : les FAR se dotent de nouveaux missiles    La Bourse de Casablanca ouvre en bonne mine    Face à l'explosion des litiges commerciaux, des mesures juridiques seront bien actionnées    Régionalisation : Cap sur une gestion concertée de l'eau [INTEGRAL]    Afriquia lance 1000FikraConnect : Une plateforme innovante au service de l'entrepreneuriat marocain    David Govrin, ancien chargé d'affaires israélien à Rabat, accuse l'Egypte de violer le traité de paix avec Tel-Aviv    Concilier le service public avec les citoyens    Message de condoléances de S.M. le Roi à la famille de feu Mohamed El Khalfi    Football: Le Maroc, une "superpuissance émergente" (New York Times)    CHAN 2025. 9 pays valident leurs tickets pour les qualifications    Fenerbahçe et Mourinho étudient une offre saoudienne pour En-Nesyri    Dimensions civilisationnelles et esthétiques    Dans une ambiance festive et culturelle et interactive, hommage à Abdellah Cheikh et Atef Saad Mohamed    Maha A. Shanableh expose ses œuvres sous le thème «Bab El Salam»    Brazzaville vibre avec la première édition du Festival Muntuta    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Doctorats français : Retour à la case départ
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 24 - 04 - 2007

Une réunion entre le SNE-Sup et le Premier ministre a eu lieu vendredi à Rabat. Il a été question de la validation de l'accord portant sur le règlement du dossier des enseignants-chercheurs titulaires de doctorats français.
Leur grève de la faim se serait-elle avérée vaine ? Vendredi denier, le bureau national du Syndicat national de l'enseignement supérieur (SNE-Sup) a rencontré le Premier ministre, Driss Jettou, avec pour ordre du jour, entre autres, le règlement du dossier de ces enseignants-chercheurs. «Pour nous, il s'agissait d'une réunion pour la validation par la primature de ce qu'on avait déjà convenu avec le ministère de tutelle, le département de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique», déclare à ALM Fouzia Guedira, secrétaire générale du bureau national du SNE-Sup. Le processus de validation, d'après cette source, porte, donc, sur l'accord auquel étaient parvenu les deux parties en novembre dernier, après deux années de dialogue devant leur permettre de se mettre sur la même longueur d'onde. Une longueur d'onde qui ne correspond pas à celle des grévistes constituant l'Association marocaine des enseignants-chercheurs lauréats des universités françaises (AMECLUF). Ces derniers, qui avaient observé un sit-in ouvert et une grève de la faim pendant 84 jours, suspendue le 20 janvier dernier par crainte d'une « catastrophe humaine», n'étaient pas d'accord justement sur les principes de cet accord. Et pour cause, celui-ci maintient le concours servant de droit de reconnaissance à leur doctorat français. Ce n'est qu'après le passage avec succès de cet examen que les titulaires du doctorat français peuvent prétendre au titre de professeur de l'enseignement supérieur. Or, dans leurs revendications, les protestataires estiment que leur doctorat français est «la plus haute distinction des universités françaises depuis 1984» et que le passage du grade de professeur habilité à celui de professeur de l'enseignement supérieur doit se faire automatiquement. Leur argument : leur recrutement qui s'est fait sur la base du statut du 17 octobre 1975. Cela signifie concrètement, pour eux, qu'ils ont le droit au titre de maître de conférences qui, après quatre années d'exercice, se voit promu au poste de professeur de l'enseignement supérieur. Le ministère, lui, veut appliquer le statut de 1997 qui impose le concours et le SNE-Sup n'y voit pas d'inconvénient. Selon le secrétaire général du SNE-Sup, l'accord dispense, tout de même, les concernés de l'habilitation. Insuffisant pour l'AMECLUF qui rappelle s'être battu contre l'habilitation et le concours et le maintien de ses positions. «Nous refuserons tout accord qui ne répond pas à nos principales revendications. Notre grève a été une étape importante de notre lutte et c'est dommage que le syndicat ne réponde pas aux intérêts des enseignants-chercheurs, alors que les congrès le stipulent», rétorque le porte-parole de l'association, Mohamed Mahassine. Voulant défendre la cause des enseignants-chercheurs à tout prix, l'AMECLUF a préféré faire cavalier seul en menant indépendamment son mouvement de protestation. «Cette grève de la faim ne correspond pas aux méthodes du syndicat. Les grévistes l'ont organisée au siège du SNE-Sup, en effet, mais les instances du syndicat ne l'encadraient pas», tient à souligner le secrétaire général du SNE-Sup. M. Mahassine précise que si l'accord est effectivement validé, le mouvement de contestation reprendra jusqu'à ce que les enseignants-chercheurs obtiennent gain de cause. La tension risque de monter d'un cran, dès cette semaine.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.