De nombreux journalistes algériens exercent leur métier dans les secteurs public ou privé, sans bénéficier d'une couverture sociale, rapporte lundi le quotidien "El Watan". Le journal, qui déplore la multiplication de ce phénomène dans le pays, indique que de nombreux journalistes vivent dans la précarité la plus totale. «Nous traitons quotidiennement des dossiers de journalistes qui ne sont pas assurés. C'est un problème qui a atteint d'importantes proportions», a affirmé Kamel Amarni, secrétaire général intérimaire du Syndicat national des journalistes (SNJ), qui n'a pas donné le chiffre exact de ces journalistes non déclarés. Selon lui, mis à part quelques titres de la presse écrite, la plupart des entreprises de presse «font dans une espèce d'emploi de jeunes, à tel point que parfois, on a affaire à des rédactions entières non déclarées à la sécurité sociale».