Courte et sans embûches, la première étape du «Rallye Classic», qui s'est déroulée dans une bonne ambiance et sous un ciel bleu ensoleillé, n'est qu'un préambule avant le vrai challenge. Une première étape calme et sans embûches pour les participants au «Rallye Classic 2007». Les concurrents ont parcouru quelque 275 km entre Casablanca et Afourer dans une ambiance conviviale. Le départ de cette prestigieuse épreuve depuis le parvis de l'hôtel Hyatt Regency, qui s'est déroulé dimanche 18 mars sous un très beau soleil, fut un régal. La première journée s'annonçait donc sous de bons hospices. Pour un début, cette première étape, bouclée dans l'après-midi (entre 16h30 et 17h), était particulièrement facile. Empruntant une route plate et peu sinueuse, les concurrents ont pu profiter des bonnes conditions climatiques pour se mettre dans le bain de la compétition. «Cette première étape s'est bien déroulée. Il n'y a pas eu de fausses notes, pas d'incidents. Le climat était favorable. On espère que cela va continuer», déclare Jean-François Rageys, créateur et organisateur du Rallye. L'épreuve «Classic» a été remportée par l'équipage autrichien, composé de Michael Fiechtunger et Michael Haberl, qui conduisait une Jaguar XK 140 (1955). La deuxième place est revenue au duo britannique, Michael Ridley et Christine Ridley sur une Alfa Romeo Guilietto (1962). On remarquera aussi la bonne performance de l'équipage composé du Marocain Dafir Arraki et le Français Patrick Charron. Conduisant une Triumph TR (1968), le duo maroco-français s'est classé troisième à l'issu de cette première étape du «Classic». Dans la catégorie «Prestige», épreuve ouverte aux voitures GT modernes (construites à partir de 1981), la première place a été remportée par l'équipage composé de Mekki Lahlou et Youssef Rahal sur Mercedes 560 SL. Rafik et Dalila Lahlou au volant de leur Porsche 911 C2 (1992) se sont adjugé la deuxième place. En troisième position arrive l'équipe composée des Français, Alain et Yvon Revret sur la Porsche 993 Biturbo (1995). Le «Classic» se déroule comme un rallye traditionnel. La compétition est composée d'étapes, secteurs de liaison et d'épreuve de classement, etc. La seule différence réside dans le fait que le «Rallye Classic» est basé sur la «régularité» et non pas sur la vitesse. Les concurrents doivent respecter, sur une distance donnée et au 1/10ème de seconde, la moyenne proposée par l'organisateur. Cette édition 2007 est marquée par plusieurs nouveautés, notamment l'introduction d'un système, de chronométrage automatique. D'ailleurs, Jean-François Rageys se félicite de la réussite de ce système qui a permis aux organisateurs d'avoir plus de précisions. «Nous avons enregistré plusieurs erreurs de parcours durant les points de contrôle secrets. Les concurrents qui ont été soit en retard, soit en avance, ont été pénalisés à raison d'un point par 1/10ème de seconde», souligne M. Rageys. Les concurrents ont entamé hier la seconde étape entre Béni Mellal et Errachidia avec une pause-déjeuner à Zeida. Il s'agit de la plus longue et de la plus difficile étape du «Rallye Classic» (497 km). Et c'est à partir de là où commence le véritable challenge !