Steven Wright, l'homme qui a été inculpé le 22 décembre pour les meurtres de cinq prostituées de la localité d'Ipswitch, a été entendu, mardi matin, par les juges. Le présumé coupable des meurtres de cinq prostituées d'Ipswitch qui a semé la terreur dans le cœur des habitants de cette petite localité à l'est de l'Angleterre a comparu, hier matin, devant le tribunal de cette même ville. La cour a décidé de maintenir, Steven Wright, en détention jusqu'au 1 er mai. Il a déjà été inculpé lors de sa première audition, qui a eu lieu trois jours après son arrestation à son domicile. Il s'agit donc de sa deuxième comparution. L'inculpé a été appréhendé au lendemain de l'arrestation d'un premier suspect. Il s'agissait de Tom Stephens, employé de supermarché âgé de 37 ans. Steven Wright est un habitant de la petite ville d'Ipswitch. Il réside dans un quartier fréquenté par les prostituées. Ce père de famille, âgé de 48 ans, a trois enfants issus de plusieurs mariages. Selon la presse britannique, Steven Wright a exercé différents métiers. Il a été steward pendant plusieurs années sur le paquebot Queen Elizabeth II, ensuite il a été gérant de pub et dernièrement, il travaillait en tant que conducteur de chariot élévateur au port voisin de Felixstowe. Steven Wright a été inculpé du meurtre de Tania Nicol, 19 ans, Gemma Adams, 25 ans, Anneli Alderton, 24 ans, Paula Clennell, 24 ans, et Annette Nicholls, 29 ans, des femmes dont les corps dénudés ont été découverts entre le 2 et le 12 décembre dans un périmètre resserré autour de la localité d'Ipswitch. Les jeunes femmes, qui se connaissaient toutes, se prostituaient à Ipswich pour pouvoir se procurer de la drogue. Pour la police, quelques questions demeurent sans réponse. Celle concernant le mobile : pour quelle raison un fils de militaire aurait-il tué cinq prostituées ? Autre question de grande importance : comment sont mortes trois des cinq victimes (Tania Nicol, Gemma Adams et Annette Nichols) ? Si la police connaît la cause du décès de deux des cinq jeunes femmes, mortes asphyxiées, elle ignore, par contre, le mode opératoire utilisé pour les trois autres. Ces questions, les 500 enquêteurs et experts qui se sont mobilisés pour trouver le coupable, travaillent d'arrache-pied afin d'y trouver des réponses.