La Cour de cassation italienne a ordonné, mercredi, un nouveau procès pour le Marocain, Mohamed Daki, acquitté en 2005 de l'accusation de terrorisme international et rapatrié dans son pays par les autorités italiennes. La Cour a également ordonné un nouveau procès pour deux ressortissants tunisiens, Abdelaziz Bouyahia et Ali Toumi, accusés avec Mohamed Daki dans la même affaire de terrorisme international et acquittés, en première instance le 24 janvier 2005 et en appel le 28 novembre 2006. L'avocat de Mohamed Daki, Me Vainer Burani, cité par l'agence ANSA, a indiqué que "le procureur général près la Cour de cassation avait demandé que l'acquittement soit confirmé, mais les juges ont convenu d'un nouveau procès". De son côté, Mohamed Daki s'est étonné, dans un entretien téléphonique, du verdict de la Cour de cassation, notamment après avoir été acquitté en première instance et en appel par la justice italienne et a réaffirmé son innocence de toutes les accusations à son encontre. Daki avait été arrêté en avril 2003 et relâché le 29 janvier 2004 après 22 mois de réclusion. Les autorités italiennes l'avait expulsé, le 10 décembre 2005, en vertu d'un décret ministériel relatif à la lutte contre le terrorisme. Quant aux deux ressortissants tunisiens, ils ont été condamnés par la Cour d'appel de Milan (nord d'Italie) à trois ans de prison pour "appartenance à une association de malfaiteurs qui facilite l'immigration clandestine". Bouyahia a bénéficié d'une grâce, tandis que Toumi est toujours en prison.