Le quart de finale de la Coupe du trône, qui devait opposer mercredi dernier le Raja de Casablanca au Hassania d'Agadir, n'a pas eu lieu en raison de l'absence du club casablancais. Fatigué par le rythme infernal qui lui a été imposé ces dernières semaines, le Raja de Casablanca a décidé de prendre un peu de repos. Ainsi, les verts ne sont pas déplacés mercredi dernier à Agadir pour affronter en quart de finale de la Coupe du Trône le Hassania. Une absence due, selon le club, à un calendrier "infernal et exténuant même pour les clubs des championnats professionnels". Un communiqué du Raja affirme que «toutes les mesures administratives et les contacts nécessaires ont été entrepris, notamment avec la commission de la programmation et des règlements de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), afin de repousser cette échéance, mais en vain». Cependant, le club a reconnu implicitement le fait qu'il n'a pas envoyé de courrier au Hassania d'Agadir pour lui demander un report du match. Le club affirme, toutefois, avoir contacté par téléphone le Hassania d'Agadir, vu les liens d'amitié qui existent entre les deux clubs, mais la réponse a été négative. Le secrétaire général du Hassania d'Agadir, Ahmed Aït Alla, avait assuré que son club n'a reçu aucune demande du Raja concernant le report du match, déplorant l'absence du club casablancais qui a privé le public d'une rencontre qui promettait un haut niveau. Pour Ahmed Ammouri, président de la commission de la programmation et des compétitions de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), sa commission "a fait tout ce qu'il fallait faire" concernant ce match. «La demande de report du match devait se faire après accord de l'équipe hôte (Hassania d'Agadir). Cet accord n'a pas eu lieu, puisque l'équipe gadirie a voulu disputer coûte que coûte cette rencontre», a-t-il déclaré à la MAP. «La fédération avait reçu le 23 mai une lettre du Raja dans laquelle il demande le report à nouveau de sa rencontre avec le Hassania sans fixer de date», a-t-il ajouté. Il a aussi souligné que «le règlement est claires sur ce point, dans la mesure où l'article 5-24 stipule que tout report ne peut avoir lieu que sur accord des deux parties et après fixation de la date et de l'heure de la rencontre».