Le juge se venge d'une coopération judiciaire mal goupillée et DB continue à régler ses vieux comptes. Tout cela -sur le dos de la famille Ben Barka et de ses attentes légitimes- fait un joli chahut médiatique qui ne fait, naturellement, pas avancer l'affaire d'un iota. Le juge Patrick Ramaël a été bien imprudent d'auditionner Driss Basri dans l'affaire Ben Barka. La recherche de la vérité n'était pas, à l'évidence, le moteur de cette audition. Le juge se venge d'une coopération judiciaire mal goupillée et DB continue à régler ses vieux comptes. Tout cela -sur le dos de la famille Ben Barka et de ses attentes légitimes- fait un joli chahut médiatique qui ne fait, naturellement, pas avancer l'affaire d'un iota. En RG atavique, DB a dû à la fois bourrer le mou au petit juge et -mine de rien- le débriefer un peu. «Il n'est ni sage ni sérieux d'accepter une coopération judiciaire et de s'amuser par-derrière dans le dos du juge à saboter son travail. Cela n'honore pas le Maroc», a-t-il déclaré. L'emphase morale et patriotique de DB à la sortie du cabinet vient, non sans un certain talent, masquer le seul fait tangible dans cette affaire c'est qu'il vient, ostensiblement, de rouler un juge ingénu dans la farine, juste pour refaire parler de lui.