La vision de Othmane Benjelloun pour que les banques arabes jouent efficacement leur rôle a été reprise dans la déclaration finale du congrès de l'Union des banques arabes (UBA) qui a eu lieu récemment à Casablanca. Les travaux du congrès annuel 2006 de l'Union des banques arabes (UBA), qui se sont déroulés à Casablanca du 27 au 28 avril en collaboration avec le GPBM sous le thème “l'investissement dans le monde arabe“, ont été couronnés de succès. C'est la première fois que cette instance organise ses assises dans un pays du Maghreb. Une manifestation de grande envergure, placée sous le Haut patronage de S.M le Roi, qui a connu la participation de quelque 300 personnalités du monde de la banque et de la finance issues de 22 pays arabes. En fait, ce sont cinq événements dans l'événement qui ont eu lieu dans la capitale économique. En plus du congrès, il y a eu le Conseil d'administration des banques arabes, l'assemblée générale dont la présidence pour une année a été confiée au Maroc en la personne de Othmane Benjelloun, la naissance de l'Union mondiale des banquiers arabes et l'ouverture à Casablanca, en marge du congrès, d'un bureau Master Cards pour l'Asie, l'Afrique, le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Ce qui conforte la confiance dont jouit le Royaume auprès des institutions internationales. Lors de la cérémonie d'ouverture du congrès, Othmane Benjelloun, président du GPBM et patron de BMCE Bank, qui s'est investi personnellement pour la réussite de ce rassemblement, a fait une allocution en arabe que les participants ont appréciée à sa juste valeur. Allocution où il a tracé une feuille de route claire pour les banques arabes en insistant sur “la force incommensurable mais pas assez exploitée“ qu'elles représentent pour atteindre trois objectifs essentiels : devenir de véritables acteurs au service du développement économique et social de leurs pays, jouer le rôle d'ambassadeurs de leurs états respectifs à l'intérieur comme à l'extérieur en vue de redorer le blason du secteur bancaire et financier tout en attirant les investissements productifs dans le monde arabe et, last but not least, participer efficacement, responsabilité sociale oblige, à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Des recommandations importantes que le congrès a d'ailleurs adoptées après discussion et qui ont été reprises dans la déclaration (finale) de Casablanca.