De temps à autre les personnes souffrant des maladies rares se retrouvent sans médicaments. C'est le cas, actuellement, des 5.000 personnes atteintes de la myasthénie Un fois encore des médicaments viennent à manquer dans les pharmacies et dans les hôpitaux publics . De temps à autre les personnes souffrant des maladies rares se retrouvent sans médicaments. C'est le cas, actuellement, des 5.000 personnes atteintes de la myasthénie Un fois encore des médicaments viennent à manquer dans les pharmacies et dans les hôpitaux publics . Il s'agit de la « Mytelase » et de la « Mestinon», indispensables pour les malades myasthéniques (la myasthénie est une affection caractérisée par une grande fatigabilité des muscles et due à un trouble de transmission de l'influx nerveux à la jonction du nerf et du muscle). Du coup, quelque 5.000 malades se retrouvent privés de leurs médicaments, et de ce fait sont dans une situation précaire. Si le «mytelase» et le «Mestinon» coûtent entre 20 et 25 dirhams sont introuvables sur le marché, les malades ont recours à des palliatifs dont le prix dépasse généralement les 700 DH. D'après l'Association des amis des malades de la myasthénie, plusieurs personnes atteintes de cette maladie sont dans un état critique suite à cette rupture de stock. Ils ont, en effet, beaucoup de mal à se déplacer, à parler, à manger et parfois même à respirer. Une telle situation peut les conduire à une hospitalisation dont les prix sont hors d'atteinte de la majorité d'entre eux. L'absence de ces médicaments, qui risque d'être fatale pour une centaine de malades, repose le problème de l'importation ou de la production des traitements pour les maladies rares. Les laboratoires hésitent à mettre sur les marchés des médicaments dont le coût est élevé et la rentabilité est maigre. C'est donc aux autorités sanitaires qu'incombe la tâche de régler ce problème le plus rapidement possible, notamment, selon certains médecins, en procédant à l'importation de ces médicaments par le biais de l'Institut Pasteur.