Le secrétaire d'Etat chargé de la Jeunesse, Mohamed El Gahs, a donné le coup d'envoi de la seconde phase d'AjialCom, vendredi 24 février, à Rabat. Le coût global du projet est estimé à 23.346.000 DH. Soutenu par Microsoft Afrique du Nord, le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) et son programme régional des technologies de l'information pour les pays arabes ICTDAR, le programme AjialCom connaît une belle relance. Quelque 100 nouveaux Centres d'accès communautaires aux nouvelles technologies de l'information (NTI) seront créés aux Maisons des jeunes à travers tout le Royaume. «AjialCom est basé sur la démocratisation de l'accès aux NTI. Il a pour objectif la réduction de la fracture numérique entre les pays du Nord et du Sud et au sein même des sociétés», a indiqué Mohamed El Gahs. Pour atteindre cet objectif, les promoteurs du projet fournissent les équipements, les ressources humaines, les prestations et les services nécessaires à la formation des jeunes aux technologies de l'information. Une fois leur autonomie financière garantie, les centres deviennent des sources d'emploi pour les animateurs. Cette année, ce sont 200 jeunes qui vont bénéficier de la seconde phase du programme. «Les 13 000 jeunes qui ont bénéficié des services offerts par les centres durant la première phase d'AjialCom nous ont invités à aller plus loin. Les 100 nouveaux centres créés vont permettre de toucher l'ensemble de la communauté», a souligné le directeur régional de Microsoft Afrique du Nord, Nasser Kettani. Lancée en 2004, la première phase du programme AjialCom a nécessité une enveloppe de 3.717.000 de dirhams. 10 Maisons des jeunes ont été équipées pour sensibiliser et former les jeunes de 12-18 ans, les étudiants de 19-25 ans, les jeunes travailleurs des quartiers populaires, les jeunes filles non-scolarisées, les jeunes diplômés ainsi que les jeunes entrepreneurs, aux nouvelles technologies de l'information. Microsoft Afrique du Nord contribue au projet en fournissant les supports et programmes de cours développés des micro-ordinateurs, serveurs et logiciels d'exploitation nécessaires au fonctionnement des centres. Il prend également en charge la formation des animateurs dans des centres agréés et favorise les relations avec les partenaires locaux pour encourager leurs contributions au programme. Quant aux PNUD et ICTDAR, ils financent une partie de l'équipement en matériel informatique, prennent en charge la rémunération du coordonnateur du programme pour une année et contribuent à la traduction de certains supports de formation.