Jusqu'au 15 mai prochain, les Universités populaires (UP) promettent, pour la seconde fois, le savoir pour le savoir. Pour le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse, cette édition est placée sous le signe de la généralisation. C'est aujourd'hui que le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse donne le coup d'envoi de la deuxième édition des universités populaires. Un projet ambitieux prônant le savoir pour le savoir. Après le succès « éclatant» de la première édition, le département de Mohamed El Gahs permet encore une fois aux gens d'accéder à un enseignement supérieur à travers les UP (Universités populaires). Jusqu'au15 mai prochain, cette édition est placée sous le signe la généralisation puisque cette opération concerne désormais les 36 délégations de ce secrétariat. En effet, ce sont plus de 20.000 auditeurs qui ont suivi les cours dispensés durant la première opération des UP. Et 447 professeurs bénévoles ont pris part à cette manifestation tenant à offrir une nouvelle chance à tous ceux qui n'ont pas pu accéder à un niveau supérieur d'enseignement. Toutefois, cette initiative de démocratisation du savoir a une particularité de taille. La première édition n'a pratiquement rien coûté aux différents services de ce département. C'est une opération montée sur la base du bénévolat. Celui des professeurs essentiellement. En effet, les cours ont été dispensés par des enseignants universitaires et des spécialistes bénévoles ou contractuels. «Le savoir pour le savoir » est d'ailleurs la devise de cette opération organisée dans différentes villes du Royaume. Le programme repose toutefois sur quatre principes: la gratuité et le libre accès aux cours, la non-exigence de diplôme préalable, la non délivrance de diplômes et l'absence de tout contrôle de connaissances ou d'examens. Autrement dit, c'est l'université qui ouvre ses portes à ceux et celles qui souhaitent développer leurs connaissances dans diverses matières. Philosophie, sociologie, psychologie, communication, littérature, histoire, sciences de l'éducation, gestion de l'entreprise ou encore le droit; les auditeurs libres auront l'embarras du choix. Durant cette première édition des UP, les sciences sociales ont tenu une place de choix. En tout, neuf matières ont été prévues dans le programme avec une mention spéciale pour deux matières en vogue ces dernières années dans les formations universitaires académiques officielles, à savoir le droit et la gestion d'entreprise. Et ce sont justement ces deux disciplines qui ont eu le plus grand succès. Ainsi, 18% des inscrits à ce programme ont choisi la première discipline et autant ont été attirés par la seconde. En mettant ce projet sur pied, le secrétariat d'Etat chargé de la Jeunesse veut promouvoir le savoir non pas comme «outil de carrière», mais parce qu'il est fondamental». «Un moyen d'épanouissement personnel, un outil d'appréciation du monde et de ses évolutions et un préalable à toute citoyenneté éclairée et active», précise-t-on. C'est donc durant quatre mois, du 15 janvier au 15 mai 2006, que les universités du Royaume deviennent populaires. Une belle occasion pour enrichir son capital de connaissances d'autant plus que les universités populaires restent ouvertes même les week-ends.