La Cour d'appel de Laâyoune a condamné, à des peines de 6 mois à 3 ans de prison, la bande à Tamek. La chambre criminelle près la Cour d'appel de Laâyoune a condamné à des peines allant de 6 mois à trois ans de prison les 14 personnes poursuivies par la justice suite aux actes de vandalisme et de sabotage qu'avait connus le chef-lieu du Sahara marocain vers la fin du mois de mai 2005. Tamek et sa bande ont été poursuivis pour divers chefs d'inculpation à savoir la constitution d'une bande criminelle visant à commettre des crimes, violences à l'égard de fonctionnaires dans l'exercice de leur fonction, recours à des charges explosives sur la voie publique (cocktails Molotov) et détérioration des biens d'autrui. Ali Salem Tamek, chef de file des casseurs, a été condamné à une peine de 8 mois de prison. Tout au long de la période du procès, cet ex-employé communal, proclamé «héros» par la propagande du Polisario, n'a cessé de s'agiter, lui et ses comparses. Ils sont même allés jusqu'à inventer une grève de la faim, question de faire chanter la justice ainsi que l'administration pénitentiaire. Cependant, après une vingtaine de jours de leur soi-disant grève de la faim, ils vont finir par se faire démasquer. En effet, il s'est avéré que d'après les propres déclarations de Tamek au médecin de la prison d'Aït Melloul, le séparatiste était en bonne santé. Un état de santé normal qui ne saurait être celui de quelqu'un en grève de la faim depuis plus de 20 jours. La Cour a condamné également El Ouali Amidane à 6 mois de prison ferme. Aminatou Haider, elle, a été condamnée à une peine de 7 mois de prison alors que Hussein Lidri, Brahim Noumirya, Laarbi Mesoud et Mohamed El Moutawakil ont écopé d'une peine d'emprisonnement de 10 mois. El Moussaoui Ahmed, Sidi Mohamed Bella, Mahjoub Chtioui et Hmad Hammad ont été condamnés chacun à deux années de prison. La Cour a aussi condamné Jenhaoui Al Khalifa, Mahmoud Houaidi à une peine de prison de deux années et Mohamed Tahlil à trois ans. Les évènements de Laâyoune ont éclaté durant le mois de mai dernier dans le quartier «Maâtallah». Plusieurs individus se sont attroupés sur la voie publique en perturbant la circulation. Ils se sont ensuite livrés à des actes de vandalisme en cassant tout sur leur passage avant de s'ériger en victimes. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour rétablir le calme, mais plusieurs d'entre-eux furent blessés. Les séparatistes ont attaqué les forces de sûreté en usant de projectiles et notamment de cocktails Molotov et de bonbonnes de gaz butane. C'était Tamek, manipulateur manipulé, qui tirait les ficelles depuis l'Espagne d'où il était en contact permanent avec les casseurs.