Le Festival international du théâtre universitaire (FITUC), organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines de Ben M'sik, annonce son retour à Casablanca du 23 au 28 juillet 2022, avec une 34ème édition riche en nouveautés. D'abord, elle sera organisée sous le thème «Réinventer le théâtre». Une thématique qui s'est imposée aux organisateurs vu les contraintes et les défis posés par la pandémie de Covid-19 sur l'ensemble des activités humaines y compris l'art en général et le théâtre en particulier. «Notre but, à travers cette thématique, est d'ouvrir un débat sur l'avenir de l'art et du théâtre», a expliqué Abdelkader Gonegai, président du festival et également doyen de la Faculté des lettres et des sciences humaines Ben M'Sik, lors d'une conférence, organisée à la capitale économique. Cette édition connaîtra, en effet, la participation de plusieurs troupes issues de plusieurs pays, représentant l'ensemble des continents. Il s'agit de l'Asie (Corée du Sud, Bangladesh et Indonésie), de l'Europe (Allemagne, Italie, Espagne), de l'Afrique (Cameroun et Sénégal), du monde arabe (Tunisie, Egypte et Sultanat d'Oman), et de l'Amérique du Sud (Uruguay et Mexique), en plus des Etats-Unis et du Maroc. La 34ème édition rendra hommage, par ailleurs, aux plusieurs figures connues sur la scène culturelle et théâtrale, en l'occurrence Abdelilah Agil, Noujoum Zahra, Zineb Najem, Mostafa Khalili et Fabio Omodei. Le Fituc connaîtra l'organisation de plusieurs activités, notamment des représentations théâtrales, des ateliers de formation et un colloque scientifique. «Le festival a misé sur le débat et l'échange avec notamment le Café de minuit qui servira d'espace de débat entre le public du théâtre universitaire sur les spectacles présentés lors de cette édition», a indiqué Fettah Diouri, directeur artistique du Festival. Pour rappel, le Fituc est l'un des plus anciens festivals du Maroc, initié en 1988. Il est devenu au fil des années un carrefour pour les jeunes du monde entier qui viennent présenter leurs performances et partager leurs expériences avec les autres. «Le Festival constitue un pilier de redynamisation de la diplomatie culturelle universitaire parallèle visant à faire connaître le Maroc et à favoriser son essor et son progrès dans tous les domaines», a relevé M. Gonegai.