La possibilité de l'émergence d'autres variants au niveau mondial n'est pas exclue La situation épidémiologique actuelle se caractérise par une transmission «faible à très faible» du virus dans les différentes régions. C'est ce qu'a indiqué, mardi le Dr Mouad Mrabet, coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la santé. Lors de la présentation du bilan mensuel de la situation épidémique (13 avril /10 mai 2022), M. Mrabet a relevé que la propagation du virus se poursuit à un niveau «faible à très faible» durant cette troisième période intermédiaire qui se poursuit encore pour sa dixième semaine consécutive, depuis la première semaine de mars 2022. S'agissant des nouvelles infections hebdomadaires, le responsable a fait état d'un taux de moins de 1/100.000 personnes par semaine au cours des quatre dernières semaines. Le taux hebdomadaire de positivité est resté presque inchangé, alors qu'il s'est stabilisé à moins de 1% au cours de la même période. S'agissant des cas graves et critiques, M. Mrabet a précisé qu'ils sont « les plus bas depuis le début de la propagation du virus au Maroc. Le nombre total de nouveaux cas admis au sein des services de réanimation et de soins intensifs a atteint 37 cas durant les quatre dernières semaines, soit 9 cas par semaine. Par ailleurs, un total de 9 décès a été enregistré, soit le nombre le plus faible depuis l'avènement de la pandémie au Maroc. A noter que les trois dernières semaines ont enregistré le plus faible nombre de décès depuis le début de la transmission communautaire du virus dans le pays, autrement dit, depuis juillet 2020, avec un total de 4 décès seulement, enregistrés au cours des deux dernières semaines. Le système national de surveillance génomique continue de suivre le mutant SARS-Cove-2 circulant dans le pays. Les derniers rapports du collectif national surveillance génomique ont indiqué que le mutant Omicron est toujours répandu avec deux principaux sous-mutants (BA.2 49%) et (BA.1 46%), ainsi que de faibles pourcentages d'autres sous-mutants. Le taux de couverture de la troisième dose a atteint 17,1% de la population, avec un taux de continuité égal à 27,3%. La possibilité de l'émergence d'autres variants au niveau mondial n'est pas exclue, a confié M. Mrabet, estimant que la vaccination reste le meilleur moyen de réduire le risque d'infection par le virus, comme l'a confirmé les organismes internationaux et études et recherches nationales en la matière.