Grâce aux programmes d'accompagnement mis en place Elles fêtent chaque année leur journée mondiale (11 mars). Les start-up sont placées en première ligne dans l'écosystème de l'innovation. Et pour cause : elles sont plus aptes à s'aventurer dans les secteurs à fort potentiel. Bien que leur développement au Maroc ne soit pas encore arrivé à maturation, les startups marocaines continuent d'évoluer, notamment grâce à l'accompagnement mis en place à cet effet, nourri par l'intérêt de plus en plus grandissant des offres innovantes qu'elles proposent, en particulier durant la récente période de crise. Certaines startups marocaines commencent même à se faire une place à l'international. Mais, ce n'est pas le cas de tout le monde. Il faut dire que le développement de l'innovation ne peut aboutir sans un ensemble complet et adapté, réunissant les acteurs concernés (organisations, entreprises, start-up, universités, investisseurs), qui interagissent et s'associent pour l'émergence de projets innovants. La dynamique est certes enclenchée, mais il reste du chemin à parcourir et une énorme marge à gagner. A ce titre, les dynamiques qui façonnent l'innovation au Maroc accompagnées des stratégies nationales et initiatives privées permettraient d'évaluer la construction de cet écosystème dans le pays. Aujourd'hui le Maroc a choisi de braquer les projecteurs sur cette catégorie d'entreprises en herbe. Un modèle de développement trace la voie Malgré les efforts faits pour booster l'écosystème des startups au Maroc, l'innovation n'atteint pas encore les niveaux espérés. Le rapport «Global Startup Ecosystems Index 2021» du centre de recherche Startup Blink indique que le pays a perdu 12 places, se classant ainsi à la 95ème position alors qu'il était à la 83ème place en 2020. Casablanca qui arrive 364ème mondiale est la ville la mieux classée du pays. Un constat relevé également par le rapport du nouveau modèle de développement qui évoque « le retard important en matière d'entrepreneuriat innovant » au Maroc avec un écosystème des startups encore «embryonnaire, sensiblement moins développé que dans d'autres pays africains». Il propose d'ailleurs de promouvoir et diffuser l'innovation dans le tissu productif. Il s'agit aussi de développer un cadre réglementaire et fiscal favorable à l'émergence des startups et recommande d'institutionnaliser un processus de réforme permettant de lever systématiquement les entraves à l'entrepreneuriat, à travers la mise en place d'un comité permanent startups-gouvernement, ancré au plus haut niveau décisionnel, dont le fonctionnement serait similaire au CNEA (Comité national de l'environnement des affaires).