Toujours en haut de forme, Kimi Raikkonen (McLaren-Mercedes) s'est une fois de plus imposé au Grand Prix F1 de Belgique. Fernando Alonso (Renault), en passe de rafler le titre, termine second, suivi par Jenson Button (Honda). Lorsque le départ est donné sur le circuit de Spa-Francorchamps, les conditions ne sont guère optimales pour les pilotes. Car, bien qu'il ne fasse que 22°C sur la piste et qu'il ne pleuve pas, le sol est mouillé et le taux d'humidité, supérieur à 91%. A cela s'ajoute une météorologie douteuse, le tout, faisant que les monoplaces chaussaient des pneus «pluie». Au signal de départ, Juan Pablo Montoya (McLaren-Mercedes) s'échappe en pole position, suivi de son coéquipier Kimi Raikkonen, puis en seconde ligne, de Jarno Trulli (Toyota) et Fernando Alonso (Renault). Mais durant les 44 tours que compte le circuit belge, tout va se jouer très vite, du fait de la pluie qui s'invitera brièvement de temps à autre. Résultat : plusieurs incidents, avec à la clé un classement qui va régulièrement évoluer. Premier à faire les frais des caprices du temps, Giancarlo Fisichella (Renault) qui se fait déstabiliser suite au passage sur un vibreur, au 11ème tour. Il part alors en tête-à-queue et se heurte violemment au mur de pneus. Alonso, lui, perdait peu à peu du temps sur Trulli et les autres, jusqu'à accuser près de 15 secondes. Autre incident, celui qui se produit au 14ème tour entre Takuma Sato (Honda) et Michael Schumacher (Ferrari). Le pilote nippon n'a pu éviter de piquer du nez sur l'arrière de la monoplace rouge. C'est fini pour les deux pilotes. Entre-temps, le petit frère de «Schumi», Ralf (Toyota) était second derrière Montoya. Mais il s'arrêtera au stand pour chausser des pneus secs, ce qui fera les affaires d'un certain Alonso, qui se retrouve troisième. En fait cette valse de retours aux stands pour changer de monte pneumatique, au grès des précipitations aléatoires, causera bien des surprises. Les autres malheureux de la journée s'appellent Trulli et Montoya. Le premier abandonne au 35ème tour, après avoir terminé sa course contre un mur de pneus. Quant à Montoya, il est victime d'un accrochage avec Pizzonia (Williams-BMW) et est lui aussi contraint à l'abandon. Cet accrochage permet à Alonso de passer second et à Jenson Button (Honda) de remonter au 3ème rang. Et avec Raikkonen, franchissant la ligne d'arrivée, ce sera le tableau final du GP de Belgique. A trois courses de la fin du Championnat, Alonso compte désormais 25 points d'avance sur le finlandais. Par rapport à ce dernier, il suffit à l'espagnol de glaner 5 points lors du prochain GP, au Brésil, pour être sacré champion du monde au classement «Pilotes». Au classement «Constructeurs», Renault conserve une légère avance (6 points) sur McLaren-Mercedes